Car tout à l'heure, je me suis arrêté et il m'a immédiatement montré ce qu'il lisait : Les Fleurs du mal, de Baudelaire. Première surprise, mais ça ne s'est pas arrêté là : d'un vieux sac à dos, il m'a sorti Ainsi parlait Zarathoustra, de Nietzsche et les Maximes et pensées de Marc-Aurèle, en me précisant qu'il aimait bien aussi les livres d'Histoire et les romans policiers "militaires". Je lui donne entre trente et quarante ans mais difficile à dire car il est déjà bien marqué par la vie (ah ! la mâchoire quasi complétement édentée !). Il semble assez connu dans le quartier car j'ai vu plusieurs fois des gens lui parler.
Je pense que je vais aller faire un tour dans mes rayons de bibliothèque, voir ce que je peux lui refiler. En attendant, je lui ai indiqué, à deux pas, la boutique Emmaüs où je m'approvisionne habituellement.
2 commentaires:
A la fois terrible et sympa.
Cornus : je l'ai vu tout à l'heure. Il était passé à Bernard Werber.
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