lundi 31 décembre 2012

Rendez-vous

A demain, dans un an, dans un jour. Et bonne soirée à tous.

dimanche 30 décembre 2012

Voir venir

Pas de bilan, cette année: trop de choses sont en devenir. Un bêtisier, je pourrais, et il serait fourni. Mais les bêtisiers ne m'ont jamais fait rire. Pas de vœux non plus que je me fasse à moi même. Que la vie aille comme elle le veut, elle l'a toujours fait. Il fait beau, en cette fin décembre. Que sera l'an prochain ? Ma mère ? Mon frère ? Ma cessation d'activité, comme l'on dit pudiquement pour éviter le mot retraite ? Il faudra suivre, comme un petit chien attaché à sa laisse, tentant de renifler un peu plus loin avant que la main qui dirige ne ramène dans le chemin imposé. Pas de tristesse, seulement une certaine curiosité. N'est-ce pas ça, le moteur de nos actes ?

samedi 29 décembre 2012

Générosité forcée

Je vais finir par changer de crémerie. Ce matin, au supermarché où je fais mes courses, il y avait, après la caisse, un jeune homme, son petit foulard de scout autour du cou, qui m'a proposé de m'aider à ranger mes achats dans mon sac. Rien là de très original, mais le vrai problème, c'est que, dans ce supermarché, cela se produit quasi journellement! Et ça commence à me les briser menu! Banque de ci, resto de ça, projet dans le Tiers-Monde (c'était le cas, ce matin, pour Haïti), aide à tous et à chacun.... Je n'aime pas que l'on m'impose mes "bonnes œuvres". Si je veux donner, je donne à qui et quand je veux! En plus, je suis assez grand pour remplir mon cabas moi-même!

Bien que j'aie refusé, il a tenu tout de même à m'exposer le pourquoi de sa "quête". Inutile de dire que je ne l'ai écouté que d'une oreille distraite. Pourtant, au-delà de l'agacement, qui devait être visible sur mon visage, me titillait la pensée que je l'enviais un peu d'être encore aussi dynamique, aussi entreprenant, et, au final, aussi crédule.

vendredi 28 décembre 2012

Dialogue de sourds

Federico Fellini, La Dolce Vita (scène finale)


Dolce Vita

Pour une fois, la quatrième de couverture ne ment pas quand on y lit: "Quel beau roman inattendu"!

Mais d'ailleurs est-ce un roman ? Certes, deux personnages fictifs y conversent longuement sur l'île d'Ischia, face à Capri: le prince Don Emanuele de Valfonda, conte de Palmieri, sorte de dernier "Guépard" moderne et son confesseur (mais bien plus que cela), le jésuite Saverio. Mais l'essentiel du récit concerne l'Italie des années 59 à 79, avec son cinéma, ses intrigues politiques, ses assassinats, ses attentats, la mafia, la loge P2, la Démocratie Chrétienne,  le Parti Communiste et le Vatican. Jusqu'à l’écœurement, lorsque tous ces événements, distillés au cour de ses vingt années dans les médias, sont ici réunis dans quelques pages imprimées. Ecoeurement  devant la pourriture latente de ce pays que j'aime plus que tout autre.

Sans doute le fait de connaître assez bien ces contrées a accru mon plaisir à lire cet ouvrage mais je pense que n'importe qui, curieux des dessous de la politique et des à-côtés du monde des arts et de la jet set italienne, y trouvera son compte.
(Simonetta Greggio, Dolce Vita 1959-1979. Ed. Stock)

jeudi 27 décembre 2012

Parcours du vieux combattant

Établir son dossier de retraite, ça relève vraiment du parcours du combattant, surtout si, comme moi, l'on a cotisé à plusieurs régimes différents.

Je ne suis pas surpris puisque j'avais déjà connu ça au moment de la mort de mon père, pour établir la réversion de sa pension au nom de ma mère (14 caisses différents à eux deux!). Ce qui, en revanche, me laisse un peu pantois, c'est qu'à l'ère du tout informatique, les choses restent encore si compliquées! Ils ne sont pas foutus de centraliser tout ça et surtout de donner les renseignements nécessaires pour faire les démarches individuelles.

Résultat: on téléphone à tel endroit qui vous donne un autre numéro qui vous envoie sur un autre qui parfois ne répond pas, ou qui n'est pas le bon ou qui est incapable de vous donner le renseignement demandé. On se ballade plusieurs après-midi entiers d'un bout à l'autre de la France et, au final, une bien maigre récolte la plupart du temps! Ça me gonfle!!!! Espérons que mon rendez-vous avec la Carsat en janvier éclairera davantage ma lanterne!

mercredi 26 décembre 2012

Je l'avais bien imaginé ainsi

J'étais arrivé un peu tôt à notre rendez-vous. Ils n'étaient pas encore là. Quelques pas dans les rues avoisinantes à la recherche d'éventuelles photos à faire et, au retour, je les ai aperçus, pile à l'heure. Tels qu'en eux-mêmes. Contact souriant et sympathique dès la première seconde. On se sent bien ou pas avec les gens. Avec eux, je me suis tout de suite trouvé à l'aise.

Après un détour par les quais du Rhône sous le grand soleil d'aujourd'hui, nous avons regagné la destination prévue: le Musée des Tissus et des Arts Décoratifs de la rue de la Charité où nous sommes restés deux heures, plus enthousiasmés par certains pièces d'étoffes anciennes que par les salles consacrées aux meubles ou à la vaisselle. Arrêt plus prolongé devant les panneaux décorés d'anciens dessicateurs lyonnais, instruments destinés à mesurer la quantité d'eau comprise dans un ballot de soie afin d'en établir le juste prix.

Après le musée, nous sommes allés nous remettre de nos émotions dans un petit bar voisin, à la terrasse en ce 26 décembre à la température particulièrement douce. Échange sur nos métiers, sur nos rendez-vous sur les blogs des uns et des autres. La première impression se confirmait: j'étais bien avec eux. J'ai même été embêté de devoir les quitter si tôt, mais il le fallait. Nous nous sommes promis de nous revoir en échangeant des bises sincères. Un bon après-midi!

Mais avec qui au fait ? Lui porte le nom d'un roi, elle celui d'une émotion. J'en connais qui vont trouver...