vendredi 8 août 2025

Prendre l'air entre la Loire et le Rhône (1)

Le lendemain, mardi, nous lorgnons encore une fois vers le Pilat. Mais, avant de traverser le Gier, nous nous arrêtons dans le village de Tartaras (Loire).

Tartaras se trouvait jadis au cœur d’un bassin houiller développé au XIXe siècle et conserve des vestiges du canal de Givors à La Grand-Croix (écluse double et tunnel du Rocher Percé) utilisé pour le transport du charbon et fermé en 1955. Le territoire communal se trouve au-dessus du bassin houiller de la Loire.

Les origines de la cité remontent à l'époque romaine, des sarcophages gallo-romains sont encore visibles dans le bourg. L'église de Tartaras est mentionnée dans les possessions de l'abbaye de l'Île Barbe en 1168 et 1183.


Tartaras est la patrie de Charles Bossut (1730-1814) célèbre mathématicien, collaborateur de l'encyclopédie de Diderot et père de l'hydrodynamique expérimentale. Son buste, situé près de l'église, a été inauguré en 1933.

Eglise St-Pierre-es-Liens

 
Le bâtiment actuel date du XVIe siècle mais l’église est signalée dès 1168 (possession de l’abbaye de l’île Barbe à Lyon). Le Patron de l’église est St Pierre es liens depuis au moins 1316.
La façade moderne de l’église est percée d’une porte plein cintre datée de 1558. Le porche est en bois avec une couverture en tuiles sur deux colonnes.
La nef est simple sans voûte avec un faux plafond sur lattes et chevrons. Le bâtiment comporte quatre absidioles sur croisées d’ogives. Le chœur est droit avec sacristie à l’arrière. Le chœur et les deux absidioles attenantes sont séparées du reste du bâtiment par une grille en fer forgée avec un christ datant de 1828.
Le clocher carré possède une cloche en bronze de 1554   

En 1948 l’église menaçant ruine des réfections importantes furent entreprises. L’intérieur de l’église a été restauré en 1977. La réfection extérieure ainsi que celle du clocher datent de 1989.

Malheureusement, je n'ai pu entrer. 







Aucun commentaire: