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| Claude Allègre (1937 - 04 janvier 2025) |
samedi 4 janvier 2025
Etrange après-midi (3)
Dernière surprise : le fonctionnement de mon appareil-photos à l'Hôtel-Dieu. Sans m'en rendre compte, j'ai dû en tourner une mollette et voici ce que ça donne (j'ai supprimé les vraiment ratées). 
Etrange après-midi (2)
La Fondation Bullukian est à deux pas. Auraient-ils changé d'expo ? Que nenni : celle-ci se termine ce soir. Il y a d'ailleurs beaucoup de monde pour la dernière journée. Et, alors que je m'apprête à rebrousser chemin, j'aperçois dans le public un visage pas inconnu, puis deux, puis trois. Et, chose extraordinaire, je les reconnais après au moins vingt ans. Deus d'entre eux sont des formateurs dans un centre que j'ai beaucoup fréquenté deux début des années 2000, peut-être même avant. La troisième est une collègue d'un autre collège que le mien. On se remet, on papote, on papote et finalement, ils me convient à les accompagner à l'Hôtel-Dieu où ils se rendent à une expo de la 17°Biennale d'Art contemporain de Lyon. Un peu gêné, je leur avoue que je n'ai pas un sou sur moi. Qu'importe : ils me donnent un billet d'entrée qu'ils ont en supplément. En chemin, je bavarde surtout avec le seul que je ne connais pas (et qui a le même rythme de marche que moi) : il est sculpteur et le coutant passe bien. Discussion passionnante qui s se poursuit quand il me donne l'adresse d'un jardin poético-musico- sculpturo qu'il a lui-même créé à Chaponost et où il m'invite, ainsi qu'à sa prochaine expo..
Mais, dans l'expo, je finis par les perdre de vue. Je ne les reverrai pas, ni dans les salles ni à l'extérieur.
En voulant simplement faire mon petit tour pour m'aérer, je ne m'attendais pas à tout ça !
Etrange après-midi (1)
Que faire un samedi après-midi ? Prendre la voiture pour une marche dans la nature ? Non : c'est la rentrée des vacanciers, donc du monde sur la route, et puis il ne fait pas assez beau. Alors, à pieds jusqu'à Bellecour et retour ? C'est partie.
Alors que je suis assis sur un banc en train de fumer une cigarette, un grand noir costaud s'approche et me parle de Jésus-Christ. J'avais déjà eu affaire à deux de ses collègues il y a quelque temps. Les personnes d'un certain âge sont-elles leurs cibles favorites ? Au demeurant, fort sympathique, le monsieur (comme les précédents, d'ailleurs).
Et là, j'ai envie de m'en payer une tranche ! Je touche un peu ma bille pour ce qui est de ce qui touche le religieux et le m'amuse comme un petit fou. Je le coupe, je le contredis ou plutôt je lui mets le nez dans ses contradictions, dans ses à peu près. Il est patient (ça doit faire partie de sa formation d'évangéliste !). Il tient, moi aussi. Mais je finis par me geler et le quitte (sans avoir pris son papier d'invitation).
Au retour, je tombe sur un autre noir qui commence le même refrain. Mais là, je me suis assez amusé pour aujourd'hui.
vendredi 3 janvier 2025
Mes dégoûts
L'entrée : le concombre
Le plat : les choux de Bruxelles
La boisson : le lait (chaud en particulier)
L'attitude : le mensonge
La couleur : le rose
Le textile : le synthétique
Le pays : la Suisse
Le loisir : m'ennuyer (mais je ne sais guère faire)
Le livre : Ulysse (J. Joyce)
La ville : Saint-Flour
L'odeur : les pieds (et le vomi)
Et j'en oublie sans doute ...
Mes goûts
Le plat : la blanquette de veau
L'entrée : poireaux vinaigrette
Le tableau : l'Annonciation du couvent St-Marc à Florence (celle du haut de l'escalier)
Le dessert : la mousse au chocolat (noir)
La musique : Bach, Bach et encore Bach
Le livre : (là, ça se complique!) : Cent ans de solitude
La ville : Rome
Le pays : l'Italie
La sculpture : le Valse (Camille Claudel)
Le film : La nuit du chasseur
L'antiquité : le Sarcophage des époux (Villa Giulia)
Le site : le lac du Bourget
Le poète : Baudelaire
La chanson: Barbara
Le vin : Gigondas
Le loisir : lire
Le textile : le velours
La couleur : le vert
Et j'en oublie sans doute ...
jeudi 2 janvier 2025
T'es où, là ?
La célèbre statue Le Lecteur qui trônait dans le centre-ville de Mouscron a été retirée suite à une série d’acte de vandalisme, qui ont poussé son créateur, le sculpteur Osvaldo Parise, à la ramener à l’atelier afin de la remettre à neuf.
Bibliothèque
Dans leur habit de cuir, constellés de poussière,
Emmurés dans l’oubli, les romans d’autrefois
S’ennuient sinistrement sur les rayons étroits
De la bibliothèque inondée de lumière.
Près de l’ordinateur à l’apparence altière,
Sur lequel des gamins collent leur gai minois,
Des illustrés jaunis, entassés de guingois,
S’étiolent en blâmant la télé meurtrière.
Gavés de café noir, des étudiants studieux
Travaillent longuement en s’abîmant les yeux
Sur des pages remplies de lettres minuscules.
Loin du charivari des citadins pressés,
Les livres assoupis sous l’œil de la pendule
Recèlent en leur sein les trésors du passé.
Patricia Guénot.
Bilan
Je viens de compter : sauf erreur, j'ai lu trente romans en 2024. Ca peut paraître beaucoup et pourtant je suis en baisse ! A cette allure-là, j'en ai encore pour des dizaines d'années avant d'avoir lu tout ce qui traîne un peu partout dans mon appartement. D'autant qu'il s'en ajoute constamment : je ne sais pas résister !
mercredi 1 janvier 2025
Et pourquoi pas la peinture ? (310)
Pourquoi se limiter ? Voici des peintures d'un peu partout en France :
Orsay (Paris) :
Lille :
Lyon :
Strasbourg :
Louvre (Paris) :
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| Pierrot (autrefois Gilles), Antoine Watteau (vers 1718-19) |
Orsay (Paris) :
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| Le déjeuner sur l'herbe, Edouard Manet (1893) |
Lille :
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| Le Temps (ou Les Vieilles), Goya (vers 1810) |
Lyon :
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| Paysanne au châle vert, Van Gogh (1885) |
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| Nativité, Lorenzo Costa (vers 1460) |
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| Saint François, Zurbaran (1659) |
Strasbourg :
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| Judith et la tête d'Holopherne, Corrège (vers 1509-10) |
Rouen :
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| Autoportrait, Delacroix (vers 1816) |
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| La flagellation du Christ, Caravage (1607) |
Nantes :
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| L'assassinat de Marat, Paul Baudry (1860)
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Logique, non ?
Allez, avec un sans bonnes résolutions, je vous souhaite une bonne année et vous aime tels que vous êtes !
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