(...)On assiste au défoulement indécent des idées dites nouvelles (de très vieilles idées d'oppression hâtivement mises à jour), On croit retourner aux sources limpides du passé et, en fait, on ne retourne qu'à l'obscurantisme. La bête profonde ressort ses griffes et l'atmosphère de souterrain devint l'air qu'on respire. On étouffe, mais vite on s'habitue. Une voix inconsciente s'égosille à crier qu'on retombe dans le puits, dans l'immuable abîme des cauchemars. Elle perd son temps, cette voix de la conscience. . Personne ne l'écoute. (...). La dignité de l'homme se trouve réduite à un arrêt de mort ou de vie. L'homme n'est plus l'homme, mais l'objet d'un dédain souverain (...)
Ne vous inquiétez pas : l'auteur parle du franquisme ! Ca ne risque pas de nous arriver, à nous, en France. Hein ?
(Extrait de Scène de chasse (furtive), de Agostin Gomez-Arcos. Ed. Stock)
5 commentaires:
Bon...Comme parait-il l'espoir fait vivre, gardons-en un peu,. Et à part ça, il m'intéresse ton livre, tout ce qui tourne autour de la guerre d'Espagne m'intéresse. Je vais tâcher de mettre la main dessus.
Diable, tu as mille fois raison.
Il est magnifique et d'une écriture dont on n'a plus l'habitude. Si tu aimes lire, je te le conseille.
C'est la réponse à ma question ?
Oui. Enfin, le contraire.
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