mardi 6 mai 2025

Et la clope, alors ?

Voici quelques nouvelles (désolé si, parfois, je radote ...) :

- J'ai fumé ma dernière le 31 mars et donc, le premier avril fut mon premier jour sans. Pas choisi tout à fait au hasard : date facile à mémoriser, et, de plus, je devais partir quelques jours dans l'Allier, donc rupture avec certaines habitudes. 

- Mes buralistes, qui m'approvisionnaient depuis plus de 10 ans prenaient leur retraite. Donc, je n'ai pas mis les pieds chez ceux qui ont pris la suite. 

- Je n'ai pas touché aux médicaments ordonnés par la toubib (patchs et pilules de nicotine) : une sorte de pari de ma part, outre le fait que j'évite au maximum les produits pharmaceutiques. 

- Des moments de manque ? Oui, un seul : le matin après le café du petit déjeuner. Il m'est arrivé de tendre automatiquement la main pour saisir le paquet ... Autrement, non, pas même avec l'apéro (ce qui m'aide, c'est que les autres sont non-fumeurs). 

- Je ne mange pas davantage, du moins je crois, je n'ai visiblement pas grossi. 

- Je ne tousse presque plus la nuit ou au réveil (parfois dans la journée mais davantage à cause des pollens).

- Les quinze premiers jours sans tabac, je me suis senti assez fatigué, amorphe. Je m'endormais devant la télé en tout début de soirée. Alors que je pensais devenir énervé, à cran, une pile quoi. Mais la pile était un peu à plat. Maintenant, mes horaires semblent se remettre en place, avec un lever un peu plus matinal. 

Voilà, c'étaient les dernières nouvelles du front. 

Ah oui, je suis moins assidu devant l'ordinateur : c'était un endroit de haute "fumerie". Mais ça va revenir, et sans tabac

lundi 5 mai 2025

C'est à vous.

A vous, si cela vous dit, de mettre sous cette photo un titre, une phrase ou un petit texte qu'elle vous aurait inspiré. (Vous pouvez l'agrandir en cliquant dessus.)

samedi 3 mai 2025

Toits de mai

Au cours de cette même promenade de la Fête du Travail :









Fleurs de mai

Autour de la Basilique de Fourvière 

 - Jardin du Rosaire (le haut) :

 





- Parc des Hauteurs (le début)

 






vendredi 2 mai 2025

Lissieu (2)

Nous avons laissé pour une autre virée le quartier du Bois-Dieu à Lissieu et préféré nous baguenauder dans les rues où sont peintes de nombreuses fresques , et le parc.



La Chapelle de Montvallon :  Chapelle édifié à l'initiative de madame Guy de FENOYLE pour répondre au vœu fait pendant la seconde guerre mondiale. Son mari partit dans le maquis durant l'été 1944 rallia les troupes du maréchal Delattre de Tassigny ou il fut nommé lieutenant-colonel du 2e bataillon de choc. Gravement blessé lors de la prise aux Allemands du village de Masevaux. Elle fit le vœu que si son époux revenait vivant de la guerre, elle ferait édifier une chapelle. En 1949, elle perdit sa fille qui avait contractée la tuberculose en soignant les prisonnier revenu des camps de prisonniers. L'idée d'avoir un lieu privé pour lui permettre de prier pour sa fille confirma son projet. La chapelle a été achevée en 1954.





Lissieu

Encore un lieu connu de vue, du moins ce qui est longé par la route, et jamais visité malgré les restes très attirants du château des Comtes du lieu. Aujourd'hui, je sais ce qu'il y a derrière ces portes.

Une théorie  relie le nom de la commune à Licin(i)us, procurateur des Gaules sous le règne d'Auguste, qui aurait possédé un palais monumental dans les Monts d'Or. Mais cette allégation est sans doute purement fantaisiste

L'histoire et le destin de Lissieu sont liés au fait que le village se trouve sur le tracé de l'antique route commerciale préhistorique puis celtique, devenue voie romaine puis route royale et enfin route nationale 6.

À 15 km de Lugdunum, à demi étape d'une journée de voyage au rythme des bœufs et des chevaux, Lissieu deviendra rapidement une halte pour les voyageurs, d'abord "mutatio" au temps des Romains, puis relais de poste.

Cité pour la première fois au Xe siècle sous le toponyme Lissiaco, le village relève alors de l'abbaye d'Ainay à Lyon puis des sires de Beaujeu avant d'être cédé à l'archevêque de Lyon en 1298. Il doit son existence à son positionnement géographique sur ce qui va devenir une véritable route commerciale reliant la Méditerranée aux contrées du nord de l'Europe.

La vigne était autrefois la culture principale mais après la crise du phylloxéra, celle-ci a été remplacée par des vergers.

Le 10 juin 1944, les Allemands exécutèrent à Lissieu dix-neuf détenus de la prison Montluc.

À partir des années 1970, la vocation rurale de la commune cède la place à une situation de banlieue pavillonnaire qui se traduit par une forte hausse des chiffres de la population.

Le château du bourg : L'essentiel de la construction date du XIe siècle et trois tours sont encore visibles. Construits en pierre du pays, d'un jaune qu'avive une pointe d'orangé, mais décolorés par les âges. La porte principale a été reconstruite à la fin du XVIe siècle et des restaurations ont eu lieu au XIXe siècle. Il subsiste du château médiéval les restes d'une enceinte flanquée, d'un donjon cylindrique, d'un logis et d'une porte surmontée d'une bretèche, qu'encadre deux tours rondes.





L'Eglise St-Christophe :

L'église date de 1682. La date de 1682 est inscrite sur le linteau du portail, sur le linteau de la porte latérale c'est la date de 1683 qui est sculptée.






Cul de lampe de la voûte du chœur. 

jeudi 1 mai 2025

Chasselay

Après le Tata, nous allons visiter le village lui-même. 

Les plus anciennes mentions connues concernant Chasselay apparaissent au Xe siècle, dans un cartulaire de l'abbaye d'Ainay daté de 978. 

On n'a que de bien minces indices de la présence gallo-romaine sur le site de Chasselay. On discute encore sur son étymologie : proviendrait-elle d'un hypothétique colon du nom de Cacilius, ou du bas latin cassalocum, lieu propre à recevoir des constructions ?

Au début du Moyen Âge, Chasselay est un centre domanial, une villa. C'est également un centre paroissial dont la première attestation remonte à 1153. Toutefois, son vocable Saint-Martin peut lui faire supposer une origine plus précoce. L'église de Chasselay et les revenus qui lui sont attachés appartiennent dès l'origine à l'abbaye d'Ainay qui possédera une maison dîmière dans le bourg jusqu’à la Révolution. Il ne fait guère de doute qu'un habitat groupé environnait déjà le lieu de culte à la fin du XIIe siècle. En revanche, pas de château.

Il faut attendre la montée sur le siège archiépiscopal de Lyon de l'archevêque Renaud de Forez (1193 - 1226). Celui-ci, dans le cadre d'une politique de restructuration du comté ecclésiastique, rachète de nombreux droits seigneuriaux à des laïcs, bâtit des bâtiments seigneuriaux, élève diverses fortifications et construit de nouveaux châteaux : ceux de Lyon (Pierre-Scize), d'Anse (1213 - 1218), de Lentilly et de Chasselay. On ignore tout de l'aspect de ce château car il fut détruit au début du siècle suivant 

Une maison à pans de bois construite en 1427 contre le rempart permet de restreindre la fourchette chronologique de la reconstruction des fortifications de Chasselay entre 1415 et 1427

Par chance, le tissu urbain intramuros du bourg de Chasselay n'a pas connu de transformations majeures depuis l'époque médiévale. Certains restes du mur d'enceinte attirent peu l'attention car ils sont incorporés dans le bâti des maisons. En revanche les portes d'entrée sont toujours bien en place : la porte principale du Pesselin au nord-est et la porte du Cuchet au sud. Il y avait aussi, plus discrète, une poterne au bout de la rue qui en conserve le nom, mais elle a été condamnée. La plupart des anciennes maisons des XVe et XVIe siècles sont encore bien conservées.

Porte du Cuchet

La Robinette (ou Maison de l'Hôtel-Dieu)

Maison Henri Granjon (1447)


Porte du Pesselin (intérieur)

Porte du Pesselin (extérieur)

Statues transférées de l'ancienne église



Maison Humbert Massoud (début XVI°)