mercredi 17 avril 2019

Musique et cinéma



Drôle de frimousse (Funny Face), de Stanley Donen (1957), avec Audrey Hepburn, Fred Astaire et Kay Thompson (et Michel Auclair, dans un petit rôle). Chansons de George Gershwin (musique) et de son frère Ira (paroles).

Tous les clichés sur Paris vu par un américain y sont (sauf peut-être le béret et la baguette) ! C'est très "eau de rose" mais agréable à regarder. Et puis les costumes de mademoiselle Hepburn sont de Hubert de Givenchy (dont elle devint la Muse) !

Mais tout au long du film (passé récemment à la télé), je me suis demandé comment une aussi belle femme que Audrey Hepburn pouvait tomber amoureuse de Fred Astaire : certes, il danse admirablement mais ça ne fait pas tout !

Dans le même genre d'idée, aujourd'hui les représentations d'opéras, en tout cas leurs distributions, ont évolué vers plus de réalisme. Mais il n'était pas rare autrefois de voir un beau ténor épris d'une diva plantureuse (et je reste poli) ou l'inverse ! Un soir, à l'opéra de Lyon, alors que le ténor chantait son grand air, en disant à la diva qu'il allait l'enlever, quelqu'un, dans la salle, avait suggéré : "Tu as intérêt à faire plusieurs voyages." Certes pas très correct mais j'avais bien ri. 

3 commentaires:

Cornus a dit…

C'est drôle.
Avec Fromfrom, nous ne sommes pas d'accord sur ce que tu dis sur les "accords de couples" au cinéma, à l'opéra et a fortiori dans la vraie vie, les choses étant à mon sens beaucoup plus complexes (et en réalité beaucoup plus simples) que ça.

Calyste a dit…

Cornus : bien d'accord avec toi, mais lorsque les paroles chantées sont en désaccord total avec la réalité, ça donne un effet comique.

Cornus a dit…

Ah, d'accord, j'ai compris.