Je me suis laissé embringué dans une drôle d'histoire. Lors de nos retrouvailles d'octobre avec les "ancien(ne)s" de la fac, le seul homme à part moi à avoir vécu cette étape a parlé d'un livre qu'il fallait absolument lire. Il a donc décidé de créer une chaîne de lectures, ou plutôt de lecteurs, en envoyant ledit roman à l'une des participantes, à charge pour elle de le transmettre à la suivante, et ainsi de suite.
Je l'ai donc reçu à mon tour. L'auteur en est un agrégé de philosophie, ce qui me faisait penser à un livre intéressant mais ardu. Et, bien que je déteste les lectures "imposées", je m'y suis plongé. Déception sur toute la ligne : ce n'est ni l'un ni l'autre ! Si le roman aborde bien certains mythes grecs, comme celui de la caverne ou de l'Atlantide, il le fait de façon si simple que cela m'est vite apparu niais. J'ai eu souvent l'impression de me retrouver dans une aventure du Club des Cinq ! Le seul problème, c'est que j'ai dépassé l'âge depuis longtemps.
Bref, si l'homme en question me demande un jour mon avis, il va falloir que j'use de toute ma diplomatie. L'autre problème, c'est qu'en général, je n'en ai guère....
(Gilles Vervishi, Le Secret de Platon. Ed. Michel Lafon.)
mardi 16 avril 2019
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3 commentaires:
Cela m'est arrivé, il y a longtemps, mais pas pour un livre, mais une fois pour un album de musique (un chanteur qui connaissait la personne qui m'avait prêté le disque) et une fois pour un film documentaire. J'avais pu dire ce que j'en pensais, et comme c'était positif...
Cornus : oui, quand c'est positif, ça ne pose évidemment pas de problème. Mais, comme tu peux le lire, je ne suis pas très positif.
Pas très positif, c'est le moins qu'on puisse dire...
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