Je suis revenu à Indridason. Mais pas à Erlandur, parti en congé sur les traces de son enfance dans les Fjords de l'est. Dans La Rivière noire, c'est sa collègue et adjointe Elinborg qui mène l'enquête sur l'assassinat d'un violeur dont on a tranché la gorge.
Belle occasion pour Indridason (en 2008) d'analyser le peu d'intérêt que portent la société et la justice islandaises au sort des femmes qui ont subi cette violence et dont les agresseur ne sont que faiblement punis. Le calvaire psychologique de ces femmes fait partie intégrante de l'intérêt de ce roman. Bref, comme d'habitude avec Indridason, je n'ai pas été déçu.
(Arnaldur Indridason, La Rivière noire. Ed. Métailié. Trad. de Eric Boury.)
samedi 20 avril 2019
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4 commentaires:
Je me demande si ça n'est pas une constante chez les auteurs islandais. Dans Stefannson il y a des pages, nombreuses, qui pourraient avoir été écrites par des femmes, tellement les choses sont vues "de l'intérieur".
Anonyme : d'ailleurs, la première femme au monde à avoir été élue chef de l'état au suffrage universel direct fut une islandaise : Vigdís Finnbogadóttir (de 80 à 96). A croire que le femme, en Islande, a un statut plus privilégié que dans bien d'autres pays.
Je me dénonce, l'anonyme était une Plume distraite..; :)
Plume : je n'étais pas sûr mais presque.
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