jeudi 18 avril 2019
De la musique que j'aime
Bach, Passion selon saint Matthieu. Erbarme dich (Aie pitié), chanté par la divine Kathleen Ferrier.
Et puis du Mozart que j'aime (si, si) : Le Laudate dominum, des Vêpres solennelles d'un confesseur. Cette version en souvenir de mes voyages avec la chorale d'enfants que j'ai accompagnée pendant dix ans au moins.
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9 commentaires:
Pourquoi tu dis "si,si", c'est en fa majeur ! :)
J'aime vraiment bien la première... Le second ça va, mais je suis pas partisan par principe des voix d'enfants solistes.
Sinon, une interprétation de la Passion de saint Mathieu de 2016 passe ce soir tard sur France 2.
Je reviens de Grande - Bretagne, où, entre autre, j'ai assisté aux vêpres chantées dans la cathédrale de Salisbury . Une chorale d' excellence d'enfants et d'adultes, c'était magnifique . Tout comme le laudate dominum de votre article, pour moi, bouleversant d'émotion .
Plume : ouaf ouaf !
Cornus : pourquoi par principe ? Elles sont parfois très b elles.
Vaileka : je vous envie ! Lorsque j'accompagnais les enfants de la chorale, j'étais toujours sidéré de voir ces ados ou pré ados turbulents se métamorphoser dès qu'ils commençaient à chanter. J'en ai souvent eu des frisons, ou des larmes aux yeux.
Les heures passées dans la maîtrise d'une cathédrale quand j'étais petit me réchauffent toujours le cœur. Les soli confiés à un soprano et à un contralto me semblaient miraculeux. Comme Calyste, je frissonnais. C'est sans doute une des origines de mon militantisme sectaire en faveur des instruments d'époque et des voix enfantines.
On n'imagine pas les luttes qui opposaient dans les années soixante et septante les deux camps. Il ne s'agissait pas que de controverses esthétiques, virulentes ; masquées, des carrières étaient aussi en jeu, pas nécessairement consciemment. Un certain Gérard Zwang, sexologue de son état, a publié en 1977 un méchant pamphlet dans lequel, parmi d'autres horreurs (je cite de mémoire), il a écrit "Si les voix d'enfants nous émeuvent, c'est de pitié" et faisait planer sur un célèbre baroqueux un vague soupçon de pédophilie, rien de moins.
Aujourd'hui, avec le temps, je suis devenu plus tolérant et puis comprendre, intellectuellement, la réticence de Cornus.
L'émotion ne se commande pas. Ainsi je m'interrogeais lundi soir, meurtri par l'incendie de Notre-Dame : si dans ma rue une personne que je ne connais pas, venait à décéder, écrasée par une voiture, j'évacuerais vite cette information en me disant "Tiens, dans ma rue, pourtant si tranquille". Aujourd'hui, comme beaucoup, j'ai toujours très mal à Notre-Dame, souvent visitée, et donc un rien mienne.
Cordialement.
Calyste> "par principe", car je n'aime pas beaucoup le phénomène "singe savant" ou l'utilisation mercantile des enfants. Mon avis est plus nuancé pour les chœurs (sans solistes). J'assume parfaitement mon côté rétrograde ! :-)
Et nous avons appris ce soir que les "Petits chanteurs à la croix de bois" sont désormais (depuis 2014) localisés à Autun, ce que j'ignorais. Le chanoine Denis Grivot en aurait été ravi je pense.
Pipo : merci pour le mot sur Notre-Dame qui, bien que n'étant pas la plus belle cathédrale de France, n'en reste pas moins un symbole national.
Amicalement.
Cornus : je suis d'accord avec toi s'il s'agit de variétés (comme ce fut le cas pour Jordy) mais ce n'est pas le cas dans ces chorales. Dans celle que je suivais, les enfants animaient les messes de la basilique de Fourvière, donc aucun côté mercantile.
Cela s'est produit une fois, c'est vrai, avec le film Les Choristes, moment où j'ai trouvé que le chœur (en tout cas son chef) avait vendu son âme et où j'ai cessé toute participation. Et pour les solistes, il y en avait plusieurs qui, à tour de rôle, étaient sollicités et mis en valeur. Quant aux Petits Chanteurs à la Crois de bois, je serais plus réservé sur leur cas. On m'a souvent qu'ils se prenaient pour de vraies petites vedettes et se comportaient en conséquence. Je ne sais pas si c'est vrai.
Nous sommes donc d'accord dans les grandes lignes.
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