Bon, j'avais dit "petit" tour, mais mon dos me permet encore d'aller les récupérer. Et voilà : premier objectif atteint. Le second était l'achat du deuxième roman de Yana Vagner, Le Lac (la suite de Vongozero). Chez Gibert, je ne trouve pas le deuxième mais le troisième (L'Hôtel) dont j'ignorais l'existence. Chez OCD, ils ne vendent pas de bouquins, mais je pense à mon ancien collègue qui tient une boutique dans la Presqu'île : il n'a pas mais nous bavardons un peu et il me présente sa fille, Lola. Je ne suis pas loin des Terreaux, et, dans la rue qui mène au Rhône, il y a une librairie d'occasions. Je pousse la ballade un peu plus loin. Ils connaissent mais n'ont pas.
Traversée du Rhône, et je file plus au sud que chez moi : j'ai pensé à une petite librairie, La Madeleine, près de Saint-Louis, où les deux libraires (femmes) sont très sympas. En passant, petit détour à la Gryffe, où ils sont super aussi ( leur librairie s'appelle "espace militant"). Mais rien (de toute façon, ils n'ont que très peu de romans).
J'en ai plein les pattes mais je continue : dans ma tête, il y a un petit diablotin têtu qui me dit que je dois TOUT trouver ce soir ! Ouf, je vois s'approcher le clocher de Saint-Louis. Mes premiers mots à la libraire : -Si vous l'avez, je vous embrasse ! Elle préfère que je lui donne d'abord le titre recherché. Elle non plus ne l'a pas.. D'ailleurs, il est épuisé et ne sera pas réédité ! Mon moral fond plus vite que la glace en pleine canicule. Mais, miracle de l'informatique, elle découvre qu'il en reste un exemplaire rue des Capucins, tout près des Terreaux ! J'étais tout près tout à l'heure ....
Et (quand je vous dis qu'elles sont supers, ces nanas libraires), elle téléphone à son collègue. Disque : - Veuillez rappeler ultérieurement. Elle rappelle ultérieurement. C'est sans doute un ultérieurement encore trop proche ... En attendant, elle m'achève en me confiant qu'il n'existe plus qu'un seul exemplaire non seulement à Lyon mais dans tout Auvergne-Rhône-Alpes ! Après d'autres essais, elle me donne l'adresse et le téléphone de la librairie qui le possède.
Je rentre chez moi, lessivé, et un peu déçu : je n'ai pas atteint mon objectif de tout rapporter. Mais diablotin me chuchote toujours à l'oreille. Je vais essayer une dernière fois de les joindre. Et, miracle, ça décroche, et, miracle, on ne me demande pas mon nom mais mon prénom pour me le réserver. Pas la peine de me précipiter : ils me le garderont une quinzaine de jours.
Alors, devinez quel sera l'objectif de mon "petit" tour du mercredi. Je ne vais tout de même pas attendre quinze jours. J'ai toujours pensé qu'être têtu était une qualité !
2 commentaires:
Tu n'es pas que têtu, tu as un peu de chance aussi. C'est fou de constater à quel point même certaines "grandes" librairies n'ont rien alors que d'autres petites sont plus sympas et trouvent.
Cornus : il faut parfois, en étant têtu, la forcer, cette chance. Je n'ai pas dit, dans l'article, que j'étais aussi passé à la Fnac, en désespoir de cause.
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