Sait donner du relief, de l'âme, et de la vie :
Ce n'est rien qu'une toile, on pense voir des corps.
J'évoque, quand je veux, les absents et les morts ;
Quand je veux, avec l'art je confonds la nature :
De deux peintres fameux qui ne sait l'imposture ?
Pour preuve du savoir dont se vantaient leurs mains,
L'un trompa les oiseaux, et l'autre les humains.
Je transporte les yeux aux confins de la terre :
Il n'est événement ni d'amour, ni de guerre,
Que mon art n'ait enfin appris à tous les yeux.
Les mystères profonds des enfers et des cieux
Sont par moi révélés, par moi l'oeil les découvre ;
Que la porte du jour se ferme, ou qu'elle s'ouvre.
Que le soleil nous quitte, ou qu'il vienne nous voir
Qu'il forme un beau matin, qu'il nous montre un beau soir,
J'en sais représenter les images brillantes." (...)
La Fontaine, Le Sonde de Vaux. Éloge de la peinture
4 commentaires:
Vaux me fait penser à Nicolas Fouquet. L'autre jour en, mangeant, j'ai pu constater que tous mes collègues sauf un ne connaissaient ni l'un ni l'autre. Ce qui connaissait à le même patronyme que le surintendant des finances. Je constate souvent l'assez grande ignorance de nombreux collègues en histoire. Pas tous, certes. Je trouve ça grave, car la méconnaissance ou l'ignorance concerne aussi l'histoire beaucoup plus récente. Du style, on ne sait pas qui est Pétain et cela ça m'énerve carrément, surtout quand on a des nostalgiques de Pétain (pour faire court) qui se présentent à une élection présidentielle. Bon, mon commentaire est quelque peu hors sujet, désolé.
Cornus : que l'on ne connaisse pas Fouquet, ça ne me dérange pas. En revanche, pour Pétain, ça me donne le hoquet !
Calyste> Moi non plus, cela ne me dérange pas pour Fouquet, mais c'est le côté assez général et Pétain, n'en parlons pas, je ne voudrais pas que tu te rendes malade ! 😄😄😄
Cornus : ne t'inquiète pas, je me soigne !
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