Le cousin germain de mon père vient de mourir. Il frisait les 90 ans, belle longévité pour un homme de cette famille. Son père, que j'ai connu, était le frère de mon grand-père. C'est ce cousin qui m'avait estomaqué en me révélant un jour que mon grand-père se serait suicidé. Je voulais revenir là dessus avec lui, je n'en aurai pas l'occasion.
Je reste donc le seul héritier de cette tignasse fournie et d'un blanc tellement immaculé que, dernièrement, on m'a demandé quel traitement blanchissant je lui faisais subir (plus jeune, on m'avait interrogé sur la façon dont je la frisais !) . Dernier héritier à moins que l'un de ses enfants n'en ait lui aussi hérité. Je ne les ai pas revus depuis des décennies, en particulier celui qui est installé en Nouvelle-Calédonie, après avoir bourlingué dans au moins la moitié du monde habité. Je connais à peine les deux derniers, vus dans les langes. Vendredi, jour de la crémation, il va falloir que l'on me les présente.
J'aimais bien ce cousin (et sa femme, toujours en vie). Il avait, bien sûr, connu mon père (géniteur) et m'en parlait parfois. Je ne sais pas s'il avait compris combien ce qu'il me disait me tenait à cœur.
mercredi 4 mars 2020
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5 commentaires:
Condoléances.
De tout coeur avec toi.
Câo et Pippo : merci. Ce n'est pas un deuil très douloureux : à son âge, je m'y attendais un jour ou l'autre. Non, c'est plutôt une dernière figure de mon enfance qui disparaît. Mon père (P2)en était très proche. Je suis très impatient de revoir ces cousins.
Ah, des cousins germains de mes parents, il n'y en a plus, la dernière et la plus proche il y a un peu plus de deux ans. Donc, ce sera un saut dans la Loire ?
Cornus : oui, juste un saut mais je vais découvrir un nouveau cimetière.
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