jeudi 26 mars 2020

Pour être complet

- L'hymne national de la Suède, Du gamla, du fria, est en fait non officiel. En 2000, une proposition a été faite au Riksdag pour en faire l'hymne national, mais n'a pas été retenue, la gauche s'y étant alors opposée. La Suède n'a donc pas d'hymne officiel.

L'Hymne national de la Slovénie, Zdravljica, tiré d'un poème de France Preseren, l'est devenu en 1989, en remplacement de Naprej zastava slave (En avant, drapeau de la gloire), hymne slovène depuis 1918. Le poème de Preseren comporte neuf strophes, toutes en forme de verre de vin. Seule la septième est chantée dans l'hymne national. Et ses paroles sont beaucoup plus pacifiques que celle de l'hymne précédent. 

 

9 commentaires:

Pippo a dit…

L'hymne du Vatican ne serait-il pas :
Christus vincit
Christus regnat
Christus imperat
bien connu de toute l'Église militante ?

Cornus a dit…

Pas si mal !

Calyste a dit…

Pippo : certes mais avec d'autres "armes" (et je ne fais pas partie de cette militance).
Bien sûr après, pour les guerres de religion, on en est revenu à des armes plus traditionnelles et plus meurtrières.

Cornus : d'autres vidéos présentaient cet hymne avec des images de l'armée nazie.

Pippo a dit…

Cher Calyste, tu préfères l'Église souffrante ou l'Église glorieuse ? De toute manière, comme Cornus, tu es un témoin.
L'Hymne national de la Slovénie me semble le premier à présenter des paroles convenables.
Bonnes nouvelles : mon kiné a reçu un stock de masques, il m'en a offert deux (dont je donnerai l'un à un ami compositeur d'opéras, et qui connaît bien un musicien de l'orchestre de Lyon). Un petit neveu, charmant ado, m'a confectionné ce matin un masque en plastic avec une imprimante 3 D ; vive le plastic !

Calyste a dit…

Pippo : si Église il y a, pour moi c'est l'assemblée des hommes de bonne volonté, comme aurait dit Jules Romains, natif de St-Julien- Chapteuil, pas si loin de Saint-Étienne. Bonne volonté qui n'inclut pas forcément l'adhésion à une quelconque religion, ni ne l'exclut d'ailleurs. Je te redis la phrase d'ordination de Pierre, que j'ai fait mienne parce que je l'aime : La gloire de Dieu, c'est l'homme vivant. Alors ni souffrante (avec son symbole morbide de la croix), ni glorieuse avec ses pompes et ses œuvres ah ! les ors du Vatican !). La dernière remarque se ta première phrase mérite un développement : en quoi Cornus et moi sommes-nous des témoins ?
D'accord avec toi pour les paroles de l'Hymne de la Slovénie.
Par personnes interposées, nous ne sommes finalement pas si loin l'un de l'autre !!!

Cornus a dit…

Pippo> Ah oui, moi aussi, je n'ai pas bien compris de quoi nous serions des témoins. Je me dis volontiers athée, mais au fond, je le suis sans doute moins que je n'ose l'affirmer. Toutefois, j'appartiens à l'espèce humaine et à une forme de culture. Dans l'absolu, je suis largement inculte sur le plan de la religion chrétienne en général et catholique en particulier, mais mon vernis culturel fait parfois illusion par rapport à la majorité des personnes que je côtoie qui ne savent rien de rien, mais ont parfois des idées bien plus arrêtées que les miennes (je ne dis pas que je ne fus pas en partie comme cela quand j'étais un peu plus jeune). Bon, je parle de cela, mais cela n'a sans doute aucun rapport avec le "fromage" initial ! :-)

Pippo a dit…

Calyste et Cornus, elles sont nombreuses vos belles photos d'églises qui témoignent des efforts incessants de l'Église militante.

Pippo a dit…

L'insomnie a du bon. Ma nuit a été tourmentée par un remords. Mes deux interventions d'hier me semblent ce matin marquées par trop de désinvolture. Je prie ceux qu'elles ont choqués d'agréer mes excuses.

Calyste a dit…

Pippo : sois tranquille et dors maintenant sur tes deux oreilles : je n'ai pas été choqué par tes mots. Peut-être un peu surpris du malentendu possible. Oui, j'aime visiter et photographier les églises, romanes en particulier. Sont-ce pour autant des témoignages d'une Église triomphante ? Pas pour moi : parce que, d'abord, je préfère les plus humbles, celles que l'on a peine à entretenir par manques de moyens et que l'humidité verdit, que le salpêtre ronge, celles qui montrent de la foi un aspect rural et bon enfant, aux madones paysannes,, celles qui sont des musées vivants et reflètent le travail des hommes et leur vie simple. Toutes loin de la pompe pontificale et de l'étalement des richesses accumulées au fil des siècles. J'aurais pu être protestant si je n'avais horreur des étiquettes. Parce que, ensuite, je me sens bien dans ces lieux de silence, éloigné du vacarme des hommes et du divertissement pascalien, face à ce que je suis vraiment : un solitaire. Mes photos, je les veux un témoignage non de la richesse et de l'orgueil, fut-il d'ordre spirituel, mais de la vie dans ce qu'elle a ici de plus beau : l'humilité.
Tu vois, mon cher Pippo : sans ce que tu nommes ta désinvolture, je n'aurais sans doute jamais écrit ce que je viens d'écrire et, pour cela, je te remercie.
Je laisse Cornus répondre à son tour mais je ne crois pas que nous soyons tous deux si éloignés l'un de l'autre que cela.