Roman acheté par erreur, à cause d'une confusion entre Pat Conroy (dont j'avais beaucoup apprécié Le Prince des marées) et Franck Conroy. Erreur bénéfique puisque Corps et âme est un ouvrage magnifique. A New-York, un gamin pauvre, seul toute la journée dans le sous-sol qu'il partage avec sa mère, regarde pour se distraire, à travers les barreaux du soupirail, les chaussures des passants (comment ne pas penser à L'Homme qui aimait les femmes, de Truffaut ?). Ce gamin va devenir l'un des plus grands pianistes de sa génération.
La musique est donc au centre du livre (jazz mais surtout classique, Bach en particulier). Quelques pages un peu techniques dont je n'ai pas, évidemment, compris l'entièreté mais un grand plaisir au final. J'ai constamment pensé à Pippo tout au long de ces 700 pages.
Et puis ces quelques mots manuscrits sur la page de garde :
Noël 2009. Pour Papa à qui la lecture de ce livre m'a naturellement fait penser. En espérant que tu l'apprécieras autant que moi. Affectueusement. Albane.
(Frank Conroy, Corps et âme. Ed. Gallimard. Trad. de Nadia Akrouf.)
mardi 17 mars 2020
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3 commentaires:
Je te rassure. Il ne me souvient pas que j'aie jamais vu quoi que ce soit à travers les barreaux d'un soupirail.
Pippo : et cela ne t'as pas empêché de devenir musicien ! Ah ! les mensonges de la fiction !
Pippo : "ne t'a pas ". Pardon.
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