Vu depuis deux jours :
- un couple qui, à pied, transporte un petit lit à même la rue, suivi par une seule voiture, un taxi, qui ne les klaxonne même pas.
- deux fillettes dans ma cour, qui se poursuivent en braillant. Mais peut-on leur en vouloir ?
- une queue de trois-quarts d'heure pour faire mes courses normales (première sortie, après celle forcée pour cause d'analyse biannuelle des PSA, depuis mardi matin). Des gens bien en ligne, à au minimum un mètre cinquante de distance et qui ne râlent même pas contre un resquilleur qui essaie de passer devant : on lui dit poliment où se trouve la fin de la queue et ..... il y va en s'excusant.
- une aide en ehpad faisant des courses pour les vieux et que tout le monde laisse passer.
- les rares passants ne parlent pas, ne rient pas, ne plaisantent pas.
- plus de trottinettes !
Baba, le Calyste ! On nous a changé la France et les Français !
jeudi 19 mars 2020
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7 commentaires:
Ah ici c'est marrant, les gens changent de trottoirs pour ne pas se croiser (étroits les trottoirs chez nous) mais ils causent, et comme on a l'habitude de causer fort dans le pays, ça met un peu d'animation.
Hier, j'ai été à mon Carrefour Market favori vers 15 heures. Il y avait peu de monde. Rentré, j'ai décidé de me faire livrer le ravitaillement.
J'espère que les PSA seront bons. Courage.
Entre notre maison et un gros centre commercial (que je ne fréquente pas pour des raisons que je ne fréquente pas les gros centre commerciaux) il y a une forêt de pins soit trois kilomètres en ligne droite de dunes et de pinède nous les avons traversés à pied ce matin sac au dos arrivés au centre commercial très peu de voitures, deux vigiles aimables qui nettoyaient systématiquement les Caddys après chaque utilisation, la femme que j'aime a attendu au soleil que je fasse les achats.
L'intérieur était calme peu de monde bien sûr il manquait quelques produits rien de catastrophique j'ai échangé quelques mots avec une caissière affable... nous avons retraversé notre forêt sans croiser personne... Pourvu que ça dure.
Bleck
Par icite, hier soir en Francilie, des discussions joviales, des rires du même tempérament, bien sonores à une rue d’ici couvraient les conciliabules de pré-dortoirs des moineaux domestiques. Vénus devait déjà bien briller, basse sur l’ouest.
Puis d’un coup, grand silence, plus de palabres, plus de rires sonores. plus rien ...
Prise de conscience ? Délation ? Hasard d’une patrouille ?
Plume : ici, les trottoirs sont plus larges, je pense, mais presque vides. J'ai pourtant vu ce matin une femme faire un grand détour pour éviter de croiser quelqu'un.
Pippo : les PSA, comme je l'avais subodoré, sont juste à la limite où je devrais consulter mon urologue. Je n'aurais pas apprécié de devoir me rendre à la clinique en ce moment.
Bleck : vu le filtrage devant mon magasin, il y avait plus de monde dehors à faire la queue que dedans, entre les rayons : un plaisir une fois entré. Et pour moi aussi, conversation aimable avec la caissière que je "connais" depuis longtemps. Je l'ai remerciée d'être à son poste.
Câo : Vénus ! Je l'ai regardée chaque soir à Megève, quand le ciel était découvert. Cela m'a rappelé quand, à la campagne, j'allais pisser dehors, face à la Grande Ourse. Un grand moment de plaisir.
Tout n'est donc pas si mauvais...
Cornus : non, et puis j'ai l'habitude d'une certaine solitude. On verra si le morale tient le coup sans mes sorties quasi quotidiennes.
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