mercredi 27 mars 2024

Bélisaire

Bélisaire (en grec : Βελισάριος / Belisários ; en latin : Flavius Belisarius), né vers l'an 500 en Macédoine, aux confins de l'Illyrie et de la Thrace, et mort en 565 à Constantinople, était un général romain d'Orient. 

Souvent victorieux, il est parfois considéré comme le dernier grand général romain. Par ses succès, il contribue grandement aux reconquêtes de l'empire romain d'Orient voulues par l'empereur Justinien, sous le règne duquel il exerce la plus grande partie de sa carrière. 

Au cours de sa vie, Bélisaire a été le plus grand général de Justinien mais il est ensuite tombé en disgrâce auprès de celui-ci, parfois pour des rumeurs de participation à des conspirations contre l'empereur. Si sa responsabilité personnelle ne semble jamais avoir été engagée, ces mises à l'écart, notamment celle en 562 peu avant sa mort, ont contribué au développement, dans l'art européen, du mythe d'un général mort dans la misère, mendiant, rejeté par un empereur ingrat. Toutefois, il est nécessaire de relativiser cette image, car Bélisaire n'a jamais été congédié de manière définitive par Justinien et aucun document n'atteste qu'il ait été privé de sa solde et de ses privilèges.

Bélisaire (1810) , Gravure d’Auguste Desnoyers d’après le tableau de François Gérard 

Le jugement de Cambyse

Le juge Sisamnès aurait abusé de son pouvoir en acceptant de rendre une sentence inique pour une certaine somme d'argent. Hérodote raconte que le roi perse Cambyse le fait écorcher vif pour le punir de sa prévarication. Ce supplice dont le principe émane de l'imagination du roi, celui de déposséder le supplicié de son enveloppe cutanée et ce sur toute la surface de son corps, a pour nom le Jugement de Cambyse.

Selon Hérodote, Cambyse ordonne que l’on découpe des bandes de peau du supplicié et qu’on les tende sur le siège du juge. Une fois le siège recouvert, Cambyse désigne le fils de Sisamnès, Otanès, pour succéder à son père en lui commandant de se rappeler sur quel siège il est assis lorsqu'il rend la justice.

Le jugement de Cambyse (1542), Dirck Vellert

Et pourquoi pas la peinture ? (274)

Un petit tour en Belgique, au musée Groeninge de Bruges.

Triptyque du Jugement dernier (entre 1500 et 1505), Jérôme Bosch

Portrait de Margareta Van Eyck (1439), Jan van Eyck
La mort de la Vierge (vers 1480), Hugo van der Goes  

Le jugement de Cambyse (1498), Gérard David

Vierge à l'Enfant avec l'enfant Saint Jean (1508), Raphaël

Portrait d'une famille de Bruges (1645), Jacob van Oost

Don Lorenzo Bellavita, dentiste de renom (1789), Jan Anton Garemijn 

La mort de l'épouse de Bélisaire (vers 1817), François Joseph Kinson

L'attentat (1932), René agritte

Sérénité (1970), Paul Delvaux

mardi 26 mars 2024

Non mais !

J'y prends goût (9)

Après une bonne nuit de sommeil (mine de rien, ça fatigue de conduire sur ces petites routes !), départ pour une balade pédestre au col de la Luère (715 mètres) où se trouvait, jusqu'en 1968, le célèbre restaurant de la Mère Brazier. Nous traversons des forêts (encore bien sèches) et longeons des près en pente (en meilleure forme, eux). Des tours qui se voudraient moyenâgeuses jalonnent le parcours. Le château du lieu-dit St-Bonnet-le-Froid (ne pas confondre avec la commune de Haute-Loire) a vraiment une allure un peu kitch.









Ancien restaurant de la Mère Brazier.
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Bonne fête

Le 26 mars, c'est la sainte Larissa (ou Lara),  tout le monde le sait. Mais quelle honte d'oublier tous les autres, qui n'apparaissent plus sur les calendriers. Pour réparer cette injustice, pensons tous à souhaiter une bonne fête aux Alfwold, Baronce, Basile (le Jeune) , Bercaire, Bertilon, Castule, Codrat, Dizier, Eutyche, Félix (de Trèves), Ludger, Maxima, Montan, Pons, Sabin, Sicaire, Sincheal, Théodose. Je compte sur vous ! Enfin, si vous en connaissez ... 

Mais de qui Pons était-il le cousin ?

lundi 25 mars 2024

Cinquante ans à la Scala

Maurizio Pollini (1942 - 23 mars 2024)