Dimanche matin, il s'est jeté sous un train.
mercredi 30 juillet 2025
Adieu, Christian
lundi 28 juillet 2025
Je dors
L'explication : je dors, presque à longueur de journée (parfois plusieurs siestes dans l'après-midi). Une flemme écrasante ! Ah ! A poil sur mon canapé, avec un livre qui tombe quand je sombre, que je reprends mais qui retombe quand je change de position ! Je dors. Mais, comme disait ma grand-mère : "Pendant ce temps, tu ne fais pas de bêtises !"
samedi 26 juillet 2025
Une disparition inquiétante
(Dror Mishani, Une disparition inquiétante. Ed. du Seuil. Trad. de Laurence Sendrowicz.)
vendredi 25 juillet 2025
mercredi 23 juillet 2025
lundi 21 juillet 2025
dimanche 20 juillet 2025
Les oubliées de la 86 (4)
Le nom de la ville est noté Conriacus au Xe siècle et Condriaco en 1251, formes qui seraient issues du gaulois.
Quelques historiens font remonter l'existence de Condrieu au IIIe siècle avant notre ère. La vocation viticole de la région était déjà connue du temps de Pline, même si la composition et le goût des vins étaient sans doute très différents de ce qu'ils sont de nos jours.
Au XIe siècle, outre la production et le négoce du vin blanc, on note des activités de batellerie et de la fabrication industrielles d'étoffes et broderies. La ville fut fortifiée et entourée de murailles à la fin du XIIe siècle par Renaud de Forez, archevêque de Lyon. De ces fortifications ne subsiste qu'une tour du château qui domine la ville.
Au XVIe siècle, à l'époque de l'arrivée du protestantisme, l'histoire de l'imprimerie à Lyon marque un virage. La région lyonnaise devient la capitale européenne de l'imprimerie et l'un des premiers lieux de tissage de la soie en France. Ce dynamisme profite aux campagnes. Le secteur de Condrieu et Pélussin accueille un ingénieur italien, Pierre Benay qui implante des moulins à dévider les cocons de soie, sous la protection du seigneur protestant Jean de Fay.
Voulant monter jusqu'au belvédère, je n'ai pas tout vu de Condrieu, en particulier ni la Tour Garon, ni le château Rozay, ni la Chapelle de la Visitation.
L'église Saint-Étienne : la première église de Condrieu aurait été construite au Ve siècle. En 1330, une nouvelle église gothique vit le jour à la demande des nobles et des bourgeois de la ville. Une société de huit prêtres est instituée en 1410 et dessert la paroisse. Pendant les guerres de Religion, en 1562, les protestants détruisent l'église qui, après le retour d'une période de postérité est reconstruite en 1588. En 1758, trois nefs sont construites ainsi que le clocher doté de trois cloches. En 1790, à la Révolution, le curé de Condrieu se rebelle et refuse de prêter serment à la constitution. Les biens sont vendus (couvent de la Visitation, église). En 1905, les orgues sont installées.
L'église Saint-Etienne possède un porche comportant un tympan et un linteau de style roman du XIIe siècle
Face au porche de l'église, La maison du gouverneur de la Gabelle est une belle demeure Renaissance qui possédait une fonction administrative liée à l'impôt sur le sel. L'achat du sel, autant pour les privés que pour les corporations, était soumis à un impôt royal, la gabelle. Ce sont les gouverneurs qui avaient la charge d'assurer le prélèvement de cet impôt. Comme elle bénéficiait du statut de chef de canton, la ville de Condrieu était munie d'un "grenier à sel". C’est à l’époque de François de Villars vers 1589 que la Maison de la Gabelle est reconstruite pour épouser le style Renaissance (fenêtres à meneaux, pilastres, macarons décoratifs), alors synonyme de puissance et de rayonnement du pouvoir.
Et puis, je monte, je monte, lacet après lacet, jusqu'au belvédère dominant la vallée du Rhône.
samedi 19 juillet 2025
Les oubliées de la 86 (3)
Voilà bien le plus surprenant : je suis allé je ne sais combien de fois dans un hameau de Chavanay faire des fiestas mémorables, et ce pendant des années .... et je n'ai jamais vraiment visité le centre du village. C'est maintenant chose faite.
Dès 902, la ville est mentionnée sous le vocable Cabannacus, dont l'origine gauloise ne fait aucun doute. Ce nom pourrait venir du gaulois cavannos, désignant le hibou, ou du nom propre Cavanus auquel s'est ajouté le suffixe -acum
Le village a été au Moyen-âge le siège d’une seigneurie, et a gardé de cette époque l’organisation circulaire de son bourg, des vestiges de tours, des fenêtres à meneaux et des ruelles tortueuses. Au XIXème siècle, il s’est étendu vers Luzin, le quartier de la Gare, et a obtenu un pont sur le Rhône. Chavanay est situé sur le chemin de Saint Jacques de Compostelle (le GR 65 venant de l’Autriche, de l’Allemagne et de la Suisse, se dirigeant vers le Puy).
La première mention de l'église de Chavanay date de 902, sous le vocable saint Jean-Baptiste, nom qu'elle gardera jusqu'au XVIIIe siècle, date à laquelle elle sera dédiée à sainte Agathe.