Décidément, c'est une période fertile en rêves pour moi en ce moment. La plupart disparaissent dès le réveil, d'autres, allez savoir pourquoi, restent à l'esprit si l'on prend la peine de se les résumer au premier instant de veille. Ainsi celui de cette nuit ou plutôt du matin puisque je me suis réveillé au milieu.
J'étais dans une sorte de bibliothèque encombrée de livres posés un peu n'importe où (Emmaüs ?) et de classeurs à documents plastifiés que je compulsais. Il régnait dans cet endroit une agitation inhabituelle pour une bibliothèque : de nombreuses personnes se mouvaient dans tous les sens et faisaient beaucoup de bruit. Aussi n'arrivais-je pas à me concentrer et me répétais-je sans cesse le nom que je devais trouver : Amiel, Amiel, Amiel.
C'est grâce à ce nom que j'ai conservé le souvenir de ce rêve. Je me suis, ce matin, demandé de qui il pouvait s'agir, sachant que ce patronyme ne m'était pas totalement étranger sans que je puisse véritablement identifier l'Amiel en question. Après recherches, j'ai découvert qu'il s'agit d'un écrivain et philosophe suisse (1821-1881) principalement connu pour son journal intime (que je n'ai bien évidemment jamais lu).
Et, en poursuivant un peu plus loin mes investigations, j'ai appris que la célèbre citation "Chaque paysage est un état d'âme" (en allemand : Jedes Landschaftsbild ist ein Seelenzustand) se trouve dans son journal et que c'est lui qui, vers 1860, introduisit dans la langue française le mot "inconscient".
Étonnant, non ? comme aurait dit Desproges....
mardi 28 mars 2017
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2 commentaires:
Ah ?
Il m'arrive d’échafauder des théories scientifiques dans mes rêves, que je trouve géniales. Le seul hic, c'est qu'une fois réveillé pour de vrai, j'ai oublié ou je m'aperçois que cela n'a aucun sens.
Cornus : D'où l'expression "Tu rêves !".
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