samedi 15 novembre 2025
vendredi 14 novembre 2025
jeudi 13 novembre 2025
mercredi 12 novembre 2025
Que vous dire ?
Que vous dire de ces deux jours passés à la campagne ? Bilan mitigé, avec du positif et du négatif. Le positif, ce fut principalement le temps : ciel bleu, ensoleillé avec, tout de même, parfois, un petit fond d'aire frais. Autre positif : le voisin de l'ami chez qui je logeais venait de fêter son anniversaire et avait prévu trop à manger. Nous avons donc de ce chasseur hérité d'une terrine de sanglier, du boudin et autres charcuteries : un délice, en particulier la terrine ! Le reste fut plus mitigé.
Le lundi après-midi, nous partons du côté de la vallée de l'Azergues, dans un village ignoré jusque là : Légny dans le Beaujolais viticole des Pierres Dorées. Ses habitants sont les "elginois". Situé au milieu des vignes, le village possède un beau lavoir en pierres dorées.et un calvaire de 1516.
J'allais me faire plaisir à prendre les photos de ces collines de vignes automnales et puis, patatrac : j'avais oublié mon appareil photos, ce qui n'arrive pour ainsi dire jamais.
Le mardi, nous avons eu l'idée de monter à Pélussin avec le but, entre autres, de visiter les deux églises.
Le XIXe siècle fut marqué, à Pélussin, par la guerre des Clochers. À cette époque, l'église paroissiale étant trop petite, il fut décidé de construire une nouvelle église à mi-chemin entre les quartiers de Notre-Dame et de Virieu. Les habitants de Notre-Dame tentèrent de s'opposer à cette décision, ils allèrent même jusqu'à monter la garde autour de l'ancienne église, cacher la cloche dans un puits, menacer de changer de religion en faisant venir un pasteur protestant. Le calme revint lorsque la décision fut prise de séparer Pélussin en deux paroisses : Notre-Dame et Saint-Jean.
Pique-nique à St-Pierre-de-Bœuf puis, en passant à Chavanay, brocante au stade, mais trop de monde. On ne fait que passer. Si nous avions su ce qui nous attendait à Pélussin.
Ce jour là, dans ce village du Pilat avait lieu la traditionnelle fête annuelle de la pomme ! Toujours le 11 novembre. Du coup, impossible de se garer. Et puis, la foule, ce n'est pas ce que nous recherchions. Pélussin-les-deux-églises, ce sera pour une autre fois. Nous rentrons par des petites routes pittoresques.
dimanche 9 novembre 2025
Liste de mes griefs (4)
D'abord, nous eûmes un nouveau prof, venu tout droit du sud-ouest et donc pas totalement imprégné de foot. Il nous fit faire du basket, du hand et surtout du rugby ! Basket et hand au lycée, rugby au "plein-air". ainsi que du hockey sur gazon. Et là, j'ai tout adoré, en particulier le hand et par dessus tout le rugby !
De plus, ayant redoublé ma classe tout en continuant de grandir, l'intello s'était transformé en mac digne d'affronter les anciennes grandes gueules machistes ! Au point, à la fin d'un trimestre, de finir premier en EPS. Babas, les mectons. Moi aussi d'ailleurs ! Eh oui, j'avais de grandes jambes pour la course, pour les sauts en longueur et en hauteur. Et on y regardait à deux fois avant d'essayer de me plaquer.
Quelques tentatives furent amorcées de leur part pour que je rejoigne le groupe des "vrais mecs". Ils en furent pour leurs frais : je continuais à préférer la littérature et les livres à cette virilité ridicule (ils ne le surent jamais mais c'est justement à cette période que j'ai débuté ma "vraie" sexualité. La silhouette de ce prof adoré que j'avais aperçu se changeant dans une autre salle m'avait profondément troublé. )
samedi 8 novembre 2025
Liste de mes griefs (3)
Bref : si, dans les locaux du lycée, nous pratiquions le plus souvent des activités comme saut en hauteur, barres parallèles, la corde à nœuds ou le100 mètres, dès que nous allions au stade pour ce qui s'appelait le "plein-air", c'était devinez quoi ? le Foot.
Heureusement, nous étions quelques-uns (parmi les mieux classés dans les matières plus intellectuelles) à résister. Ainsi, à quatre ou cinq, nous nous réunissions au bord du terrain et entamions des quiz que nous avions préparés chez nous dans la semaine : histoire, géographie, littérature mythologies grecque et romaine principalement. Les autres, les footeux, nous regardaient avec mépris (et quelques sous-entendus sur notre (future ?) sexualité) mais nous n'en avions rien à cirer, persuadés que nous leur étions bien supérieurs.
Une année, une seule fois, l'un des profs voulut nous forcer à jouer. Je me retrouvai gardien de buts. Au moment où le ballon arriva sur moi, je voulus lever la jambe pour l'arrêter. Ne sachant laquelle lever, je levai les deux et me retrouvai à plat-cul sur la terre battue. Mes autres compagnons intellos ne se montrèrent pas plus brillants. Bien vite, on vous pria de regagner la touche ( c'est bien comme ça qu'on dit ?) et on nous ficha définitivement la paix !
Mais, pendant un an, tout changea !
Addendum aux griefs (2)
Alors, la baignade : à d'autres ! (Et puis, j'ai du mal à supporter les slips de bains (et je ne peux pas me baigner n'importe où à poil, sauf dans ma baignoire ...)