Pour moi, du déjà vu (et présenté dans ce blog). Mais deux d'entre nous ne connaissaient pas. Alors, viaggetto jusqu'à Saint-Nicolas de Véroce, dans le Val Montjoie, pour leur faire découvrir l'église dédiée à saint Nicolas de Myre, un des chefs-d’œuvre du baroque savoyard construite entre 1725 et 1729. Ce village, un bout du monde où la route s'arrête, me tient à cœur depuis que j'ai, il y a longtemps, découvert que Gide y avait séjourné. Depuis, j'ai appris que Claudel et, plus récemment, Jean-Christophe Rufin, y avaient leurs habitudes. Véroce, dans le langage local, désigne l'aulne vert. Ce jour-là, hélas, l'église ne se découpait pas avec, en arrière-plan, le panorama magnifique du Mont-Blanc, caché par des nuages.
Puis, après retour à Saint-Gervais, nous empruntons l'autre rive du Val Montjoie et, par les Contamines, poussons jusqu'à Notre-Dame-de-la-Gorge, autre bout du monde (de l'autre côté, c'est l'Italie). Une église présente en ces lieux isolés depuis au moins le XI° siècle, et reconstruite dans le style baroque entre 1699 et 1707. Près de l'église est installée une Congrégation : les Missionnaires de Saint François de Sales, si je me souviens bien.
Le lendemain, nous rentrions sur Lyon et les portes de tout cela se refermaient derrière nous.
lundi 23 mars 2020
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5 commentaires:
Elles se rouvriront les portes !
Cornus : bien sûr, mais en attendant....
J'aime bien la 2ème église.
et sur la version "mobile" je ne peux plus faire de commentaire... pf
Jérôme : en temps de confinement, normal qu'un "mobile" ne marche pas ....
Le site de la 2° est splendide, surtout quand il n'y a personne.
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