Oui, nous sommes tous un peu comme James Stewart dans Fenêtre sur cour : cloués à l'intérieur à regarder ce qui se passe (ou ne se passe pas) à l'extérieur.
- Hier après-midi, branle-bas de combat devant chez moi : un camion et une voiture de police, une voiture banalisée bientôt suivie d'une autre, deux motards à la porte de l'immeuble voisin. On court, on se fait ouvrir par le médecin du rez-de-chaussée qui n'y peut mais, on pénètre à plusieurs dans l'allée, on se parle par talkie-walkie. Un couple sur une terrasse en face fait des signes aux policiers en hurlant : "On l'a vu entrer mais pas ressortir". Mais que se passe-t-il ? Je ne le saurai pas. Au bout de dix minutes, j'ai regagné mon livre.
- Pour la première fois, hier soir à vingt heures, concert d'applaudissements aux fenêtres des immeubles de ma cour. Bel effet : la cour fait caisse de résonance.
- Un des flics à pied de l'après-midi, qui se prend visiblement pour un héros de série américaine vue sa façon de marcher, n'oublie pas de cracher sur le trottoir. Ça doit faire viril de bafouer les consignes de sécurité. Il n'a pas entendu ce que je lui criais : pauvre naze !
mercredi 25 mars 2020
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3 commentaires:
Pas de concert d'applaudissement chez nous. Mais je pense néanmoins que beaucoup des personnes du quartier ne sont pas indifférentes.
Ma belle-fille que j'aime, est heureuse lorsqu'elle entend les applaudissements, du coup j'applaudis pour lui faire plaisir :-)
Cornus : ce qui me plaît, c'est que ça se passe dans la cour, pas dans la rue. Ce côté "intime" me touche.
Valérie : j'ai été très ému la première fois que ça s'est produit. Et je l'ai fait. Je ne suis pourtant pas très démonstratif d'habitude. Mais là, on n'est plus dans l'habitude.
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