Mais où était-il ? (4)

Après le Bruissin, je demande à mon compagnon de m'emmener jusqu'au Chatelard (Francheville, toujours), un centre spirituel jésuite. Pourquoi cette demande ? Il y a très longtemps, j'y avais passé une soirée avec des collègues qui y encadraient des élèves. A vrai dire, ce n'avait pas été une soirée spirituelle mais plutôt spiritueux .... (Les élèves étaient couchés !). Ne tenant pas à y passer la nuit, j'ai voulu rentrr à Lyon ..... et me suis perdu ! Ca ne m'est arrivé que deux fois depuis que j'habite dans la Capitale des Gaules ! L'alcool absorbé y serait-il pour quelque chose ? Ca méritait bien un petit pèlerinage ...

Mais où était-il ? (3)

Mercredi : Le beau temps se maintient. On repart. D'abord au fort du Bruissin (Francheville, 69). Il y a quelques années, j'y étais allé voir une expo d'art mais je ne savais pas que l'on pouvait en faire le tour par les chantiers aménagés. 

Construit de 1878 à 1881, Comme les treize autres forts de la deuxième ceinture de Lyon, la décision de la construction du fort du Bruissin fait suite à la défaite française lors de la guerre franco-allemande de 1870. Il est devenu aujourd'hui, depuis 1991, une "cité des artistes". 

Remember (pour ceux qui peuvent ...)

Mais où était-il ? (2)

Ensuite, toujours le mardi, et tout près d'Yzeron, le barrage de Thurins (69). Là, du fond de la vallée, il faut grimper, grimper, grimper. Seuls quelques pêcheurs ont fait comme nous. D'une longueur de 124 mètres et haut de 18 mètres, il a été construit en 1932 en travers de la rivière du Garon. Il fut inauguré par Edouard Herriot. Nous n'en  avons pas fait le tour, une bonne partie du sentier aménagé étant encore à l'ombre. 

Mais où était-il ?

En vadrouille, pardi ! Plusieurs jours de soleil d'affilée, ça ne se rate pas ! Pas trop loin, tout de même : le fond de l'air est encore frais. Alors, Monts du Lyonnais, bien sûr. 

Mardi : première balade au lac du Ronzet, à Yzeron. Nous y étions déjà allés mais faire le tour du plan d'eau à cette époque où les promeneurs ne sont pas légions (à peine quelques coureurs à pied), est un véritable plaisir : pas de difficulté de parcours, sauf les endroits à l'ombre, boueux et même parfois gelés. Mais la boue, on s'en fout.

Enfoui sous le bazar de mon bureau

En rangeant des papiers cet après-midi, j'ai retrouvé ceci, écrit sans doute il y a déjà longtemps. Mais je n'ai rien à en enlever.

"Lorsqu'il faudra partir et quitter cette terre, 

Juste au dernier moment, avant de manquer d'air,

Je voudrais écouter les oiseaux dans les airs

Et serrer un instant les doigts fins de ma mère ...

J'ai pour toi ...