jeudi 18 mars 2021

D'autres 18 mars

- 37 : Caligula proclamé empereur

- 1314 : supplice de Jacques de  Molay, grand maître des Templiers

- 1634 : naissance de Mme de La Fayette

- 1662 : premiers transports en commun de Paris, à l'instigation de Blaise Pascal

- 1781 : mort de Turgot

- 1806 : Premier conseil des prud'hommes à Lyon depuis la Révolution.

- 1844 : dépôt  du brevet du massicot par Guillaume Massiquot

- 1877 : création du livret de famille

- 1902 : le ténor Caruso est le premier artiste à enregistrer sa voix

- 1931 : invention du rasoir électrique

- 1940 : rencontre de Mussolini et d'Hitler au col du Brenner

- 1962 : signature des Accords d’Évian

- 1965 : le russe Alexeï Leonov est le premier homme à marcher dans l'espace

- 1967 : naufrage du Torrey Canyon

- 1991 : J-M Le Pen condamné pour un "détail"

- 2010 : Simone Veil à l'Académie Française

- 2015 : attentat terroriste au Musée du Bardo à Tunis

Il y a un an, à Bergame

Les Communes

La Commune de Paris a eu cent cinquante ans aujourd'hui (du 18 mars 1871 à la Semaine sanglante, du 21 au 28 mai de la même année). Il ne faudrait pas pour autant oublier les autres Communes de France, souvent antérieures à celle de Paris : Saint-Étienne, Le Creusot, Alger, Lyon, entre autres. 

J'ai toujours été intéressé par cet événement historique car, chez moi, il y avait un livre très documenté et riche en photos sur lequel j'étais tombé tout gosse. Il avait appartenu à mon père (géniteur) et m'avait impressionné justement par ces photos de gens massacrés et couchés les uns à côté des autres. C'est plus tard que je me suis renseigné sur ce qui était effectivement arrivé.

mercredi 17 mars 2021

Dernière minute

J'apprends à l'instant, en écoutant la radio, que le musée Carnavalet à Paris a dans l'idée de supprimer les chiffres romains pour les remplacer par des chiffres arabes. Motif invoqué : certains jeunes ne sauraient pas les lire ! Bichettes ! Comme on les plaint ! Ce n'est tout le même pas sorcier de les apprendre ! Ainsi Louis XIV  deviendrait Louis 14. Ça manque un peu de panache, non ?  Les journaux italiens s'insurgent contre cette mesure française (parisienne).

J'aime les italiens !!! Et je suis sans doute un dinosaure ! 

( Ça me rappelle aussi un enfant qui parlait avec mon père et qui lui disait : Georges vie pour évoquer le roi d'Angleterre ! Mais ce gamin avait six ou sept ans. On lui pardonne !)

Quelques souvenirs de Grèce, en vrac

(Je crois que j'en ai déjà évoqué beaucoup !)

- Premier projet de voyage raté : je n'avais pas eu mon passeport à temps. Ensuite, j'ai su  qui était au pouvoir dans ce pays. Je me suis donc abstenu.

- Premier voyage : j'ai embrassé le sol en arrivant. 

- Dans le bus, à Athènes, j'ai hurlé : "le Parthénon" quand je l'ai vu pour la première fois. Les autochtones ont bien rigolé.

- Au café, un jour, j'ai demandé un café turc ! J'ai très vite compris que, là-bas, on disait un café grec !

- Premier voyage avec les élèves : ils nous avaient organisé une soirée de fête pour nous remercier.

- Un élève passe à travers la grande vitre de la baie vitrée. Nombreux points de suture ! Heureusement, le médecin appelé fait rouvrir une pharmacie et parle aussi italien : Évelyne, ma collègue, va à la pharmacie et moi, je peux communiquer avec le médecin.

- Dans la rue, on nous prend pour un groupe de réfugiés serbes et on nous propose de nous loger.

- Le car où nous étions traverse sans encombres les montagnes du Péloponnèse et un de ces pneus crève ... dans un bout de plaine. Les grecs fêtaient le jeudi gras mais un garagiste accepte de réparer le car.

- La femme qui nous offrit un bouquet odorant à Trézène.

- Celle qui, dans le Péloponnèse, nous offrit des figues fraîches.

- A Santorin, celle qui faisait de la surenchère entre nous et deux allemandes pour le prix de sa location.

- A Santorin, celle qui voulait nous faire payer l'eau consommée, selon elle, abondamment. Il a suffi de parler de la police touristique.

- Doria, notre guide, qui, dans le car, expliquait même quand les élèves (et certains profs) dormaient.

- L'élève qui voulait emporté une pierre de l'Acropole.

- L'élève qui nous fit une crise de diabète.

- L'élève qui essaya de voler des bijoux de pacotille dans une boutique d'Athènes.

- L'élève qui, au départ pour l'aéroport,  descendit l'escalier sur le dos et fut emmené à l'hôpital.

- L'élève qui se perdit dans les deux rues de Delphes.

- Les deux élèves qui voulaient, la nuit, ressortir en douce dans Athènes.

- A Santorin, la copine qui se coupait les ongles au-dessus de ma tête.

- L'élève qui, pour connaître la taille d'une colonne effondrée, se couchait dessus.

- Notre directeur adjoint couché dans l'herbe à Olympie pour prendre en photo une anémone sauvage.

- L'âne assoiffé à qui nous avions donné les reste d'une vieille pastèque.

- Les scolopendres géants de ma chambre à Tinos.

Et encore combien d'autres que j'oublie en ce moment ...

Autre chose que le sirtaki


 Musique et danse balkano-grecques (Thrace).

Précisions

Elles vous aideront peut-être (ou pas ?) à davantage apprécier ces deux chansons !

- Pour Les quarante Braves (chantée par Irène Papas) :

Quarante guerriers jeunes , forts et braves se dirigent vers Tripolitsa pour la libérer du joug ottoman au début du XIX° siècle.

« Où allez vous , mes braves ? » demande le vieux révolutionnaire qu'ils rencontrent sur leur route . « A la conquête de Tripolitsa » rugissent les braves , une , deux , trois fois , de plus en plus fort . « Où allez vous , mes fils ? » se demande le vieil homme seul, couvert de la poussière soulevée par leur marche. « Où allez vous ? »

Tripolitsa, c'est aujourd'hui Tripoli, en Arcadie (Péloponnèse). En 1715, les Ottomans la reprennent aux Vénitiens. En 1770, la ville est assiégée mais le siège est levé par les mercenaires albanais de l'armée ottomane qui font un massacre de 3000 grecs. Les Ottomans en font la capitale du pachalik de Morée où s'installent de nombreux turcs. Lors de la guerre d'indépendance grecque, la ville assiégée est prise en 181 par les troupes de Théodoros Kolokotronis  : la population musulmane et juive est alors massacrée. L'armée turco-égyptienne d'Ibrahim Pacha la reprend en 1825 et la fait raser en 1828. Elle est reconstruite par la Grèce indépendante sous le nom de Tripolis.

- Pour  Athènes, ma ville (chantée par Mélina Mercouri) :

La chanson date de 1974 (musique de Vangelis) évoque la dictature des colonels, régime fasciste qui sévit en Grèce de 1967 à 1974. Mercouri et Vangelis étaient en exil en France pour fuir ce régime. Voici la même chanson, en grec cette fois-ci :