dimanche 23 octobre 2022

Quand les soirées n'en finissaient plus ...

Hier, lors de ma promenade sabbatique (du samedi), je croise en Saône et Bellecour, un couple de personnes âgées. La femme, je ne la connais pas, mais lui , il me semble le reconnaître. Sans davantage tergiverser, je m'approche et l'aborde :

- Monsieur G ?

- Oui.

Il a l'air surpris de l'abordage et ne me remet visiblement pas. Jusqu'à ce que je me présente et que son visage s'ouvre d'un grand sourire. Il s'agit de l'ancien intendant de mon centre scolaire, ignominieusement jeté, en même temps que le directeur général et mon amie Marie-Claire, alors que je faisais partie du Conseil d'Administration. Les souvenirs me reviennent à flot de ces soirées pénibles qui n'en finissaient pas et où leur sort fut décidé. Soirées si fatigantes qu'en rentrant chez moi, je ne pouvais pas dormir et promenais mon chien une partie de la nuit. J'y ai compris alors ce qu'était parfois l'injustice du pouvoir. 

Nous avons bavardé un long moment, évoquant les uns, les autres, ceux qui nous ont marqués par leur valeur humaine, ceux que l'on aurait préféré oublier. et puis, nous avons poursuivi notre chemin. Je ne le reverrai sans doute jamais mais j'étais heureux de cette rencontre.

4 commentaires:

Cornus a dit…

Tu as déjà évoqué au moins deux fois cette histoire de direction qui avait été virée. Tu dis que c'était injuste. Cela veut dire qu'ils avaient été licenciés ? Ils n'avaient pas attaqué aux prud'hommes ?

Calyste a dit…

Cornus : je n'ai pas été informé des détails, sauf pour mon amie, licenciée soit-disant pour faute professionnelle.

Cornus a dit…

Calyste> La faute professionnelle est difficile à prouver, surtout si c'est imaginaire.

Calyste a dit…

Cornus : je n'en sais guère plus.