jeudi 23 juin 2022

Soirée déstabilisante

Avant-hier soir, théâtre encore, à l'Ensatt toujours. J'ai failli ne pas m'y rendre : traverser Lyon un soir de Fête de la Musique demande du courage ou de la naïveté ... Mais mise en scène de Georges Lavaudant, tout de même ! Alors, je me lance, peste jusqu'à l'arrivée mais arrive tout de même, comme l'orage qui semble se préparer et finalement n'éclatera pas. 

Quand plus rien n'aura d'importance est une sorte de trilogie dont j'ai parfois eu du mal à saisir le fil directeur. 

D'abord une sorte d'impromptu en "costumes d'époque" (celle de Molière, dont les comédiens portent le nom de certains personnages), impromptu au texte dû à Michel Deutch et portant sur les violences sexuelles (le baiser à la Belle au Bois Dormant ...)

Ensuite, une succession d'interviews de quelques artistes (dont Marguerite Duras, Niki de Saint Phalle, Louise Bourgeois et William Forsythe) portant sur leur art, et sur l'art de manière plus générale : celui-ci doit-il connaître des limites politiques, morales, esthétiques ou se sentir libre de toutes ces contraintes ? Pour moi, la partie de la trilogie la plus intéressante.

Enfin, une chorégraphie (Ricardo Moreno et Jean-Claude Gallotta) semblant totalement indépendante du reste et qui m'a laissé perplexe. 

Une soirée donc qui demandait une attention de tous les instants et, malgré cela, je ne suis pas sûr d'avoir tout compris ! Mais encore une fois, belle prestation des étudiants de l'Ensatt ! 

(J'ai pris quelques photos, sauf de la deuxième partie, mais elles ne sont pas terribles.)





2 commentaires:

Cornus a dit…

Assez étonnant que le jour de la fête de la musique on ne fasse pas de musique. Nous, nous sommes allés nous coucher relativement tôt et je craignais d'être réveillé (fenêtre ouverte) par quelques crétins rentrant des festivités, mais il n'en a rien été.

Calyste a dit…

Cornus : le spectacle avait, paraît-il, déjà été reporté pour cause de covid. Quant à la musique de ce soir-là, je ne la regrette vraiment pas.