Quand Pierre s'asseyait au clavier et se mettait à ce morceau-là, j'étais fasciné. Par la puissance de la musique de Bach, bien sûr, et aussi par l'agilité des pieds de l'organiste. Comme s'ils étaient totalement indépendants du reste de son corps, sachant seuls où appuyer, où se reposer, pendant que les mains courraient sur le clavier et préparaient simultanément les tuyaux utiles. Je n'ai jamais pu écouter de l'orgue sans penser à lui ... et à ses pieds.
mardi 28 juin 2022
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