Je me demande si Henning Mankell n'est pas en train de devenir mon auteur de polars préféré. D'abord parce que ses romans ne sont jamais que policiers et qu'il attache visiblement une énorme importance à la psychologie de ses personnages. Ensuite parce que les sujets qu'il aborde sont extrêmement variés et presque toujours en lien avec son humanisme angoissé par l'indignité sociale ou géopolitique.
C'est encore le cas de celui-ci où le suicide (ou le meurtre ?) du fils d'une archéologue n'est qu'un prétexte à découvrir l'Afrique et les magouilles liées à la recherche d'un vaccin contre le sida. J'ai lu ça avec, en tête, les péripéties autour d'un virus plus actuel.
(Henning Mankell, Le Cerveau de Kennedy. Ed. du Seuil. Trad. de Rémi Cassaigne.)
mardi 30 juin 2020
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4 commentaires:
J'ai hélas lu tous les livres de Mankell, malheureusement il est mort et n'en écrira plus d'autres, mais c'est aussi un de mes écrivains de polar préféré.
Valérie : oui, il n'est pas mort très vieux, hélas. Heureusement, il me reste encore quelques-uns de ses romans en réserve.
la lionne blanche, en ce moment est mon préféré !
Chroum : tu m'en avais parlé, je l'ai en réserve.
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