lundi 12 mai 2008

Retour.

Je devrais réfléchir davantage au thème de l'enfermement.

Le roman japonais que je lis en ce moment traite de cela. J'ai constaté, dans ma vie, des fils directeurs, des courants de pensées, de sensations, qui, un jour, se croisent, et forment un paquet de noeuds, liant indissociablement vie privée, lectures, spectacles, famille, travail. Pourquoi à ce moment-là? Mystère. En tout cas pour moi.

Le noeud du jour, je crois que c'est l'enfermement. De retour chez moi, j'ai été heureux de retrouver mon appartement, mes affaires, pas encore mes habitudes, puisque j'avais choisi d'accorder la journée à ma mère, mais j'étais bien, jusqu'au moment où j'ai eu l'impression d'être un animal captif à qui l'on accorde la liberté et qui, après quelques pas au-dehors de sa cage, se hâte de s'y réfugier car elle est à la fois le lieu de son enfermement et celui de sa sécurité. Le soleil n'est acceptable qu'à travers l'ombre des barreaux.

Ce sentiment a pesé sur toute ma journée. Il ne m'a pas rendu malheureux, simplement pensif et fatigué, donc un peu agressif.

Une chose, cependant, qui me remplit de bien-être: en voyageant chez mes amis et en comparant, je me rends compte que j'ai vraiment un très bon ordinateur. Les leurs sont d'un lent!

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