jeudi 8 mai 2008

Provence.


En tout début d'après-midi, j'ai pris le TGV direction Avignon, après avoir "fermé" mon appartement à Lyon.

Pas d'appréhension de partir lorsque le départ se fait en train. Je ne stresse pas. En revanche, je trouve que les gares et les trains sont des lieux empreints d'une immense mélancolie. D'où cela vient-il? Ce n'est pas de ma part une trop grande dose de lectures romantiques où les adieux sur le quai sont toujours déchirants et définitifs. Je crois que cela tient plutôt à la vacuité des rencontres faites, des liens tissés qui se dénouent très vite, à tous ces possibles qui ne déboucheront sur rien, à tout ce qui aurait pu être, et très beau, et qui ne sera pas.

Dans le compartiment, de magnifiques visages, d'hommes, jeunes ou mûrs, et d'une femme, s'exprimant en anglais. Seul mon voisin d'en face qui, heureusement,a passé son temps à dormir, présentait un faciès sans intérêt, mal rasé, et une dégaine à la limite de la propreté, surtout les chaussures, qu'il me balançait régulièrement dans les jambes pour pouvoir étirer les siennes.

Étrange comme autour de Valence on sent le passage d'une région à l'autre. Il n'est que de regarder la végétation pour savoir que l'on quitte la verte Rhône-Alpes pour entrer dans la jaune Paca. Les habitations également chantent la même métamorphose. Moi, je sens déjà arriver l'Italie.

A Avignon, Amédé (son prénom s'écrit bien ainsi, sans -e à la fin) m'attendait et nous sommes partis, presque tout de suite en balade: l'église fortifiée de Montfavet et, avant d'aller dîner chez Daniel, la très belle église du Thor (magnifiques décorations en cannelures des colonnes de l'entrée principale et de celles d'un porche latéral). J'ai fait des photos que je rajouterai aux articles d'aujourd'hui lorsque je serai rentré à Lyon. Demain, c'est Avignon elle-même qui subira l'assaut de mon objectif le matin. Le programme de l'après-midi reste encore à définir. Peut-être du côté de Roussillon.


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