lundi 26 mai 2008

De quoi je parlais déjà?

J'ai dit l'autre jour que je revenais à la distraction de mon enfance. Le dernier exemple en date: en étendant une lessive tout à l'heure, j'ai découvert que j'avais eu toute une journée aux pieds une paire de chaussettes dépareillées. Personne ne me l'a fait remarquer: indifférence, manque d'observation ou tact?
Il m'est arrivé d'autres fois de partir en voiture au travail et de revenir en métro. Grosse montée d'adrénaline le lendemain matin en ne retrouvant pas le véhicule.
Ou bien d'acheter des livres et de les laisser dans le panier du vélo'v.
Ou bien de découvrir un journal au réfrigérateur (sans doute pour avoir des nouvelles fraîches).
Ou bien d'organiser une sortie avec une collègue tout aussi distraite que moi, de louer un car, de partir avec les élèves en ayant totalement oublié de prévenir la directrice de l'époque qui n'avait pas vraiment apprécié, et je la comprends.
Ou bien de me retrouver dans la cour du collège un dimanche matin.
Ou bien de passer tranquillement une heure à lire en salle des profs alors que j'ai cours.
Ou bien d'arriver chez un commerçant en me demandant ce que je viens y faire.
Ou bien d'acheter deux fois du pain le même soir.
Ou bien, pour plaisanter, de cacher le cartable d'une collègue et, quand la fin de la récréation a sonné, de partir en cours en oubliant de le lui rendre.( Là aussi, mauvaise réaction. Là aussi je comprends.)
Ou bien, ou bien, ou bien...
Voilà, j'aurais pu m'appeler Triphon. Mais non, je ne suis tout de même pas comme ça sans cesse!

2 commentaires:

Anonyme a dit…

J'avais prévu de faire un commentaire sur cet article, mais j'ai complètement oublié ce que je voulais dire (à part qu'il peut être dangereux de s'asseoir dans une poubelle) !

Calyste a dit…

Bravo! Quel humour! Rappelez-moi votre nom!