Fin d'après-midi au fort de Côte-Lorette. Je viens de terminer une longue conversation avec une vieille dame passionnante, une vraie lyonnaise, née à la Croix-Rousse. Nous avons échangé sur des tas de sujets : peinture (elle aime Le Caravage au point d'être allée exprès à Milan pour en voir une rétrospective), littérature, voyage, lyonnaiseries, ...
Alors que le soleil décline, je fais à pied le tout du fort, aménagé en promenade. Et soudain, je le vois, en ombre chinoise contre le soleil. Il est seul, immobile. J'ai le temps de mettre au point mon appareil photos et, sans rien lui demander, je fais plusieurs clichés, un peu vite pour ne pas être surpris. Le résultat me plaît, je dois le dire. Et ça m'a fait (de loin) penser à la dernière scène du film Autant en emporte le vent.
5 commentaires:
Bien beau tout ça.
Ah, la vraie Lyonnaise de la Croix-Rousse avec qui tu as eu une conversation, ce n'est pas Tau-bi-rat !
Et tu as bien fait de publier ces photos ici, elles sont superbes.
le veilleur des fortifs t'a tapé dans l'œil, le couchant étant un bon prétexte ... 😎
silhouette ou pas, très belle série
Plume : c'est la nature qui est belle ...
Cornus : c'est vrai que tu en avais déjà vu une.
Câo : finalement, vu sans contrejour, non !
Karagar : merci. Je suis bien tombé, au bon moment.
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