C'était au début de mon adolescence, à l'époque où je découvrais aussi Jules Verne. J'avais l'impression de m'encanailler ! Ce roman m'a profondément marqué, non par son sujet, que j'ai totalement oublié aujourd'hui, mais par son titre. Golconde ! Comme j'ai pu rêver sur ce mot exotique ! Je voyais des palais, des diamants, des tigres et des éléphants. C'était, comme Jules Verne, mon premier billet pour le voyage, loin de mes prés en pente et de mes crassiers imposants.
Il a une dizaine d'années, dans une brocante, j'en ai trouvé quelques exemplaires bradés à deux sous. Je n'ai pas résisté une seconde, me promettant de les lire, ce que je n'ai toujours pas fait, par crainte, peut-être, de la désillusion. Peut-on ressusciter les rêves d'enfant ?
Henri Vernes, Jules Verne : deux billes pour l'ailleurs |
3 commentaires:
Je ne connaissais pas non plus.
Ce qui marque l'enfance doit être sauvegardé.
Cornus : c'est parfois difficile. Un de mes plus grands chagrins fut la perte de mon Solex !
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