lundi 23 août 2021

Parallèle

Un poème de François Coppée qui s'accorde bien avec le dernier polar que j'ai lu.

 Décembre

Le hibou parmi les décombres
Hurle, et Décembre va finir ;
Et le douloureux souvenir
Sur ton coeur jette encor ses ombres.

Le vol de ces jours que tu nombres,
L’aurais-tu voulu retenir ?
Combien seront, dans l’avenir,
Brillants et purs ; et combien, sombres ?

Laisse donc les ans s’épuiser.
Que de larmes pour un baiser,
Que d’épines pour une rose !

Le temps qui s’écoule fait bien ;
Et mourir ne doit être rien,
Puisque vivre est si peu de chose.

François Coppée, Les mois

3 commentaires:

Pippo a dit…

Cher Calyste,
J'ai rencontré un petit Mozart de dix-sept ans, qui a achevé sa 2e année d'univ en maths et qui joue du piano en reproduisant ce qu'il entend (Pour Elise, Marche turque...). La lecture ne l'intéresse guère. Pourrais-tu lui conseiller des romans policiers modernes, assez brefs, mais qu'il dévorerait? Merci de répondre à mon adresse gmail.com, d'où je t'envoie un courriel. Te tiendrai au courant de ses impressions.
Bonne aprèm.

Calyste a dit…

Pippo : ça demande réflexion. Je vais y penser.

Pippo a dit…

Merci cher Calyste.