jeudi 26 août 2021

Deux découvertes aujourd'hui

Pendant ma balade de cet après-midi, j'ai découvert deux endroits que je connaissais pas. Depuis le temps que je traîne mes guêtres dans ce quartier, je me demande comment c'est encore possible ! (Voir les photos sur le billet précédent)

D'abord le jardin André Malraux, tout près de l'arrêt Minimes de la ficelle de Saint-Just et des Théâtres romains. Bien isolé des bruits et de la circulation, j'ai pris le temps d'y fumer une cigarette (après la grimpette, je l'avais bien mérité !) en regardant les reproductions d'antiques du Musée Gallo-Romain : un masque funéraire représentant le dieu Larve (II°/III° ap.) découvert dans la nécropole de Fourvière, et une tête de Jupiter, fragment d'une grande statue de culte (fin II° ap.), découverte au XIX°, également à Fourvière. Lrs deux reproductions sont plus grandes que les originaux. 

Ensuite, l'impasse Turquet que j'avais vainement cherchée une autre fois. Il faut dire qu'il s'agit d'une impasse très courte, peu large et à angle droit, qui commence sur la montée du Gourguillon. S'y trouvent les deux plus vieilles maisons de Lyon, datant sans doute du XIV° ou XV°. Elles sont ornées du seul ensemble de galeries anciennes à pans de bois sombre conservé dans le Vieux-Lyon ! Impressionnantes, en décalage avec les alentours, ce sont les seules bâtisses de Lyon qui ont conservé de tels spécificités. J'avais déjà vu ces galeries depuis une autre traboule mais pas trouvé le moyen de m'en approcher. La dénomination de cette impasse remontant au Moyen-Age provient d’un marchand Lyonnais, d’origine piémontaise, Etienne Turquet (Turchetti). Arrivé à Lyon, il devient fabricant et promoteur de la soie à Lyon, sur privilège accordé de François 1er. Considéré comme le pionnier de l’industrie de ce textile, il est donc à l’origine de l’industrie du commerce de la soie à Lyon qui, pendant plus de quatre siècles, fit la renommée et la fortune de la ville. Il se raconte même qu'à l'époque,on ne disait pas “riche comme Crésus” à Lyon,  mais “riche comme Gadagne” ou “riche comme Turquet”.

Deux découvertes donc, et une surprise : alors que, le nez en l'air,  je descendais la montée du Gourguillon, une jeune fille accompagnée de sa copine, grands sourires aux lèvres, me dit haut et fort : " M'sieur,  M'sieur, vous allez être célèbre ! Vous êtes sur la photo que je vais poster sur Internet.". Je lui ai assuré que j'en étais très ému. En fait, l'émotion venait davantage de ce qu'elle m'avait fait penser à une de ces élèves du lycée professionnel dont je parlais l'autre jour ...

4 commentaires:

cão a dit…

en découvrant son propre environnement, on se découvre un peu plus soi-même …

Calyste a dit…

Câo : pour moi, il serait temps !!!!

Cornus a dit…

Ah c'est sympa ces toujours nouvelles découvertes...

Calyste a dit…

Cornus : et aujourd'hui, je viens d'en faire encore.