Décembre
Le hibou parmi les décombres
Hurle, et Décembre va finir ;
Et le douloureux souvenir
Sur ton coeur jette encor ses ombres.
Le vol de ces jours que tu nombres,
L’aurais-tu voulu retenir ?
Combien seront, dans l’avenir,
Brillants et purs ; et combien, sombres ?
Laisse donc les ans s’épuiser.
Que de larmes pour un baiser,
Que d’épines pour une rose !
Le temps qui s’écoule fait bien ;
Et mourir ne doit être rien,
Puisque vivre est si peu de chose.
François Coppée, Les mois
3 commentaires:
Cher Calyste,
J'ai rencontré un petit Mozart de dix-sept ans, qui a achevé sa 2e année d'univ en maths et qui joue du piano en reproduisant ce qu'il entend (Pour Elise, Marche turque...). La lecture ne l'intéresse guère. Pourrais-tu lui conseiller des romans policiers modernes, assez brefs, mais qu'il dévorerait? Merci de répondre à mon adresse gmail.com, d'où je t'envoie un courriel. Te tiendrai au courant de ses impressions.
Bonne aprèm.
Pippo : ça demande réflexion. Je vais y penser.
Merci cher Calyste.
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