Ce chemin creux avait des rebords terreux et nous nous y amusions souvent, loin de la route (où, de toute façon, il devait passer trois ou quatre voitures par jour). Nous n'avions pas beaucoup de jouets mais je me souviens de quelques cow-boys et indiens en plastique, aux couleurs criardes, que nous jouions à cacher dans les parois terreuses de ce chemin. Les règles du jeu, je les ai oubliées mais je sais que cow-boys et indiens étaient, dans ce jeu-là, sur un pied d'égalité. Et moi, ce que j'aimais par dessus tout, c'était de gratter la terre sèche !
mardi 31 août 2021
Le chemin creux
Ma fouille sauvage de l'autre jour m'a rappelé un souvenir d'enfance que j'avais totalement oublié. Nous habitions la ferme de mes grands et arrière-grands-parents. En face, sur la pente, un chemin creux séparait notre pré de la châtaigneraie d'une vieille fille acariâtre qu'heureusement nous ne voyions jamais (elle habitait au bourg, à quelques kilomètres de là) : nous pouvions ainsi faire provision de châtaignes que ma mère faisait griller sur le poêle et que nous mangions, parfois avec du lait.
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2 commentaires:
C'est de là que vient ton intérêt pour les westerns ! 😊
Cornus : Peut-être, et toute ma compassion pour les indiens ....
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