Encore un roman que j'ai failli abandonner après en avoir lu quelques pages, tant les développements sur la meilleure pédagogie me saoulaient. J'aurais eu tort car là n'est pas l'essentiel du livre.
Une enfant disparait alors qu'elle fait des courses avec son père dans un supermarché. Quelques temps plus tard, la mère s'en va, ne supportant plus la vie conjugale. Le père reste seul et se perd dans ses mirages où l'enfance, l'enfant sont toujours présents. De splendides passages que ceux-là, entre rêves et folie, où il croit, sans y croire, entrevoir "l'enfant volé".
En parallèle, un ami, personnage important dans la vie londonienne, réintègre l'enfance au point de s'y perdre, définitivement. Enfin, le description de l'accouchement du dernier chapitre est de toute beauté.
Et, comme toujours, le hasard est répétitif : je ne connaissais absolument pas l'auteur, Ian McEwan, et, alors que je débutais la lecture, France-Inter lui tresse des louanges !
(Ian McEwan, L'Enfant volé. Ed. Galliard. Trad. de Josée Strawson.)
vendredi 7 août 2020
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