Les thermes de la rue des Farges.
Ce sont des thermes publics découverts, avec des habitations, des boutiques et des entrepôts (aujourd'hui recouverts), dans les années soixante-dix (après avoir été partiellement fouillés au tout début du XX°) lors de la construction d'immeubles. Une partie seulement en est visible, le reste étant enfoui sous le lycée Jean Moulin. Le premier bâtiment, construit sous Claude ou Néron, est agrandi au II° siècle. L'ensemble couvrait 3500 m2. Ils furent abandonnés à la fin du II° et, à la fin du V°, une nécropole s'installa au sud du site.
D'autres établissements thermaux furent découverts à Lyon : près de la cathédrale Saint-Jean, lors du percement d'une ligne de métro, à l'hôpital de l'Antiquaille juste en face à l'Odéon et au Théâtre. Une inscription trouvée quai Pierre Scize mentionne ceux d'Ullatius, une stèle à Saint-Georges parle de ceux d'Apollon (peut-être les mêmes que ceux de la rue des Farges).
 |
| Vestiges de l'aqueduc du Gier dans e fortSaint-Irénée. |
Lugdunum était approvisionné en eau potable par quatre aqueducs : des Monts-d'Or, de la Brévenne, de l'Yseron et du Gier (sur le tracé duquel j'ai travaillé étant étudiant). Ils présentent 220 kms de canalisations, faisant de Lyon la deuxième ville au monde après Rome pour la distance couverte. On peut y rajouter ceux de Miribel et de Montluel qui alimentaient la ville basse.
4 commentaires:
Bien, bien... et une mention spéciale pour l'aqueduc du Gier, forcément... et qui me fascine.
Cornus : j'espère que tu connais le site de Chaponost.
Je connais quelques points de l'aqueduc : Beaunant, Chaponost, Mornant, Chagnon, le long du Bozançon à Saint-Maurice-sur-Dargoire et au niveau là où devait se faire la prise d'eau à Saint-Chamond au-dessus de Notre-Dame de l'Hermitage.
Cornus : à l'époque où j'ai travaillé aux Antiquités Historiques, j'ai dû aller farfouiller sur la captation du Langonand, sur la commune de Sorbiers (ou peut-être déjà de Saint-Chamond).
Enregistrer un commentaire