dimanche 9 février 2020

Première virée des pentes

Croix-Rousse :
Première station à l'Espace Paul Ricard, près de l'Opéra,  pour l'exposition d'Arballa, "Fusion : de l'abstrait au portrait". Je n'aurai droit ni à l'un ni à l'autre car, après avoir monté quatre étages à pied (ascenseur en panne), on me dit que l'expo, dont c'était le dernier jour, vient d'être démontée. Juste le plaisir de prendre quelques photos extérieures.




Deuxième station : la rue Burdeau et ses nombreuses galeries. Je ne connais pas encore la première où je pénètre : la Galerie 48, tenue par une japonaise, Mari Katagiri, qui m'accueille très chaleureusement. L'artiste exposée, déméter, est présente avec une de ses amies. L'expo s'intitule Le Manteau du jardinier et me plaît immédiatement : comme moi souvent dans mes photographies, elle s'attache à montrer l'éphémère, l'humble, comme un brin d'herbe ou un pissenlit.



Ensuite, Le Réverbère, un peu plus haut dans la rue. La dame que je connais et qui m'a déjà laissé entrer deux fois alors que la galerie était fermée n'est pas là. Différents photographes globe-trotteurs sont exposés : Thomas Chable, Serge Clément, Jacques Damez et Bernard Plossu. Ce dernier me touche beaucoup par ses photos de Rome, hélas difficilement photographiables à cause des reflets de lumière.


Troisième station : le Paradox, un lieu associatif rue Sergent Blandan,  près de la place Sathonay, avec l'expo Caféïque. Le seul  paradoxe auquel j'eus droit fut celui de trouver portes closes alors que j'étais bon pour les horaires.

Quatrième station (qui n'était pas prévue et eut en fait lieu avant la troisième) : l'entrée de la salle des mariages de la mairie du 1er arrondissement. Deux femmes m'expliquent leur travail, réalisé souvent dans des quartiers déshérités : elles interviewent des jeunes et des anciens sur le thème de la liberté. Les réponses, exposées, sont parfois surprenantes et bien souvent émouvantes. A leur demande, je laisse mon adresse mails pour une éventuelle future interview.


Et puis d'autres rencontres au cours de cette errance :

- un clin d’œil à Hemingway :


- une retrouvaille d'adolescence, mon solex :


- un skieur urbain :


- au pied des pentes, le Rhône, calme aujourd’hui :


- un ciel vespéral artiste lui aussi :

10 commentaires:

Cornus a dit…

Bien sympa tout ça, sauf le première qui se termine avant de se terminer. C'était cet après-midi ou hier ?

Calyste a dit…

Cornus : avant-hier.

CHROUM-BADABAN a dit…

Un fleuve est toujours beau ...
Et ta photo aussi !

Cornus a dit…

Et je n'ai pas dit que j'adorais ta première photo !

Jérôme a dit…

Moi j'aime beaucoup les deux dernières !

cão a dit…

charmante balade, merci ...

karagar a dit…

j'ai vu la dernière image avant son commentaire et je me demandais comment le Rhône pouvait ressembler à ce point à la mer.

Calyste a dit…

Cornus : j'ai déjà fait les frais de ça avec une expo sur Anne Franck à l'Hôtel de Ville mais là, c'était plus embêtant : j'avais avec moins deux classes de cinquième. J'ai tellement râlé que l'on m'a fait rencontrer Alain Jakubowicz, adjoint à cette époque, qui était, lui aussi, outré. Résultat : on nous a gentiment proposé de visiter les salons. Ça ne remplaçait pas mais j'ai apprécié le geste.

Chroum : c'est vrai. Chaque fois, je pense à Gaston Bachelard, lu autrefois : l'Eau et les rêves.

Cornus : merci. Je l'avais déjà faite, mais de l'autre côté des grilles, et ça change tout.

Jérôme : j'en suis assez satisfait, c'est vrai. D'autant que je ne savais pas ce que ça allait donner en les prenant.

Câo : puisque il y en a eu une première (virée), il y en aura une seconde (ou deuxième, on verra).

Karagar : la dernière ? Ce n'est pas le Rhône, mais le ciel au-dessus.

karagar a dit…

Calystee> Oui j'ai compris, lis bien mon commentaire, il est à l’imparfait !

Calyste a dit…

Kragar : désolé, je lis toujours trop vite.