Arte mia

Hier, soirée de rêve, grâce à Arte encore.

D'abord un western, et pas des moindres : Rio grande (1951), de John Ford, avec John Wayne et Maureen O'Hara (et aussi, dans un rôle secondaire, le débonnaire Victor McLagen). Moi qui n'aimais que modérément Wayne, je crois que ce film me l'a définitivement fait adopter. Et la rousse Maureen O'Hara ! (Oui, même en noir et blanc, on sait qu'elle est rousse !). O'Hara est un nom qui m'a toujours fait rêver, peut-être à cause d'Autant en emporte le vent, lu alors que j'étais très jeune .... Hier soir, surprise : filmée sous un certain angle, elle a de faux airs de Silvano Mangano. Si si, je vous assure. Et je ne dis rien de l'originalité de l'histoire, de la beauté du noir et blanc et de la splendeur des paysages !



En deuxième partie de soirée, un film totalement inconnu de moi : The Intruder (1962) de Roger Corman. Un inconnu, frais débarqué dans une petite ville, tente de soulever la population contre la nouvelle loi d'intégration des élèves noirs dans des écoles auparavant exclusivement blanches. Un seul homme tente de s'opposer à lui : un journaliste de la presse locale. Film contre le racisme donc, qui fut mal accueilli dans son lieu de tournage, le Missouri, et dont on pourrait croire qu'il est assez manichéen. Or pas du tout : les habitants de cette ville ne sont pas des monstres mais des gens très ordinaires, comme on en rencontre quotidiennement dans la rue. Ni tout noirs ni tout blancs, si j'ose dire. La fin est bouleversante.



Alors, merci qui ?