Pierre habitait au dernière étage d'une petite maison d'une rue au nom improbable : la rue du Déversoir, près de l'étang du Plessis. La propriétaire était une vieille dame très collet monté qui aurait été abasourdie, voire scandalisée, si elle avait su ce que nous faisions chez elle. Je me souviens aussi avoir découvert là un petit livre sur Kierkegaard ainsi que son Journal du Séducteur que je possède toujours sans l'avoir jamais lu.
L'église du Mont Saint-Vincent est probablement la première église romane que j'aie vue (1ère moitié du XII°). Je parlerai plus tard de Cluny. Quant à Taizé, c'est avec Luc que j'y suis allé. Il y avait été moine avant de prendre ses distances avec cette communauté qui, dans ces années-là (années soixante-dix), avait un fort attrait pour la jeunesse chrétienne (ou pas). Frère Roger (Roger Schütz), fondateur de cette communauté, était très connu et apprécié à l'époque, avant d'être assassiné par une déséquilibrée en 2005. Je me souviens surtout du silence du lieu où nous dormions et du noir absolu qui m'empêchèrent de dormir.
Alors, en voyant ce lundi tous ces panneaux routiers, avec aussi Sanvignes, Gourdon, Saint-Gengoux-le-National, Génelard, Perrecy-les-Forges,, Ciry-le-Noble, et tant d'autres, j'étais un peu à côté de la plaque.
| Étang du Plessis, Montceau-les-Mines |
14 commentaires:
eh, eh, eh ...
Bien malgré moi, j'ai séjourné à Montceau-les-Mines où une importante avarie m'avait obligé à faire réparer notre Peugeot alors que j'achevais un tour en Bourgogne avec Maman. Nous n'avions plus beaucoup d'argent. Alors pour payer le coût de la réparation, Maman est allée en chercher à Paris, auprès d'Oncle Emile, alors administrateur des Missions étrangères, rue du Bac.
Montceau-les-Mines ne m'a laissé aucun souvenir positif, paysage plat, constructions moches et je m'y suis fort ennuyé.
Retardé, je n'ai pu toucher l'orgue lors de la messe de mariage de mes amis, Christine Deliège et Pierrot Swings, au cours de laquelle j'avais promis de jouer gaiement "My Lady Carey's Dompe", pièce anglaise du XVIe siècle.
Rentré à Liège, je reçus de mes amis partis en Egypte en voyage de noces une carte postale représentant un chameau.
Cordialement.
C'est justement ce qui est intéressant... tenter d'imaginer la tête des gens chez qui on a fait, on fait, certaines choses chez eux, ça renforce un peu l'excitation et c'est toujours bon à prendre.
Bleck
Et moi ces lieux, j'en connaissais quelques-uns, mais je les connais surtout depuis que nous y allons avec Fromfrom. Nous sommes passés après toi à Cluny, près du Mont Saint-Vincent et près de l'étang du Plessis, mais cela n'a rien d'exceptionnel, on y passe souvent.
Et moi je trouve Taizé vu "de loin en passant" assez angoissant. Et Montceau-les-Mines, je n'ai jamais visité.
Et pas le château de la Verrerie du Creusot non plus.
moi, en dehors de Cluny, seul Perrecy-les-Forges, m'st familier (le nom, j'entends, pas le lieu !)
Pippo : effectivement, Montceau n'a rien d'emballant mais je reverrai bien une certaine petit chambre, si elle existe encore.
Bleck : oui, ça rajoute du piquant à la chose. Et puis, ça aurait pu être drôle de l'imaginer épiant derrière la porte ...
Cornus : Taizé angoissant ? Explique-toi.
Karagar : Perrecy pour son Prieuré ?
Câo : et oui ...
Ca dépend de ce qu'on y fait... Cordialement.
Pippo : de ce qu'on y faisait ! Bonne soirée
Calyste> Angoissant de voir de voir autant de religiosité réunie, de groupes de croyants en prière, un état d'esprit qui ne me convient pas, le tout dans un contexte de grégarité.
Calystee> Ma prof d'art roman à la Sorbonne était bourguignonne, alors tous ces noms là....
Cornus : je comprends. C'est aussi l'impression que j'ai eu quand j'y suis allé.
Karagar : ah oui ! Tu me l'avais déjà dit.
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