Le 1er septembre, c'est la saint Gilles, tout le monde le sait. Mais quelle honte d'oublier tous les autres, qui n'apparaissent plus sur les calendriers. Pour réparer cette injustice, pensons tous à souhaiter une bonne fête aux Ambrosinien, Baraq, Douceline, Josué, Laetus, Longin, Loup (ou Leu), Mélèce, Melke, Nivard, Prisque, Régnobert, Rieul, Sinice, Sixte, Théophore, Térentien, Vérène, Victeur (ou Victor). Je compte sur vous ! Enfin, si vous en connaissez !
Saint-Gilles est le patron des mendiants, des personnes souffrant d’un cancer, d’épilepsie et de maladie mentale, des personnes handicapées, pauvres ou souffrant d’une malformation physique. Il est invoqué contre la peur du noir et de la nuit et pour obtenir la guérison d’un cancer du sein. Il est aussi le protecteur des arbres et des forêts. Une sorte d'écolo, mais quelle tendance ?
7 commentaires:
oh j'aimerais bien avoir une fille qui s'appellerait Douceline !
Tu oublies un saint majeur le 1er septembre : saint Lazare ou saint Ladre. Cf. Autun dont il est le saint patron avec une foire qui fut autrefois de très grande importance.
Sinon, je connais des Gilles : des gens bien, des neutres et un qui est une crevure absolue (et je pèse mes mots).
Jérôme : pense à elle à l'école !
Cornus : oui, Ladre le 1er septembre mais Lazare le 23 février. Pour les Gilles, j'en connais aussi mais je les trouve un peu froids (si l'on peut attribuer un caractère en fonction du prénom).
Calyste> A Autun, saint Ladre et saint Lazare, c'est le même ! D'ailleurs, on ne sait même pas les reliques duquel ont été achetées et ramenées à la cathédrale... et même si ce n'est pas une arnaque totale, juste destinée à attirer des pèlerins pour "concurrencer" Sainte-Marie-Madeleine de Vézelay.
Cornus : c'est un peu raté, non ?
Calyste> Pas sûr du tout, en cette période du Moyen Âge (XI-XV° siècles), Autun était très fréquenté et attirait beaucoup de monde de très loin. Je ne sais même plus dire combien il y avait d'abbayes dans la ville ou immédiatement à côté et pas des petits machins. Cela grouillait de monde.
Et pour revenir à la cathédrale, le tombeau de saint Lazare était semble-t-il très fréquenté. Bien sûr, il n'existe plus en tant que tel, seuls quelques fragments subsistent au musée Rolin.
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