dimanche 17 mai 2020
Urgences
Une chaîne privée repasse en ce moment les dernières saisons de la série Urgences. Je suis tombé dessus par hasard hier soir et j'en ai regardé un épisode. Doug Ross et Carole Hathaway n'étaient plus là, de même que Mark Green. Mais il y avait encore Elizabeth Corday, et Abby, et Kerry Weaver, et Carter ! Tout m'est revenu, comme au temps où je prévenais mes amis de ne pas m'appeler pendant la diffusion.
Je crois que ce fut la première série que j'ai suivie de façon très fidèle, et je pense que c'est encore aujourd'hui la meilleure des séries hospitalières. J'y ai été accro même pendant la maladie de Pierre et pourtant, à ce moment-là, je ne manquais pas de docteurs et d'infirmières. Et, dernièrement, mercredi soir, j'ai moi-même rejoint les urgences de Grange-Blanche, pour la même raison que d'habitude. Mais cette fois, je m'en serais bien passé ! Des urgences dont la salle d'attente était totalement déserte : les gens ont peur de se rendre à l’hôpital en ce moment. Bien sûr masques, gants et itinéraires de circulation mis en place, ce qui m'a fait découvrir d'autres couloirs et m'a confirmé l'état de délabrement de ce service public. J'ai même eu l'impression que, dans l'enseignement, en comparaison nous étions des privilégiés. C'est dire !
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6 commentaires:
Donne-nous vite des nouvelles de ta santé, bonnes, j'espère.
Ah ben ça alors, cela doit être un peu similaire aux deux séances aux urgences avec mon père fin décembre. A Saint-Chamond, les urgences, ce n'était pas le luxe, mais pas délabré non plus. Et ici, à H., les urgences sont simplistes, mais on ne peut pas parler de délabrement non plus. Et les autres services aussi, ça va. Mais pas de réanimation / soins intensifs / soins continus chez nous. Les situations sont donc contrastées. En revanche, il n'y a pas assez de médecins et pas assez d'autonomie localement (traiter localement sans avoir recours aux grandes métropoles régionales).
Et tu vas bien ? Tu n'auras jamais la paix avec cette merdouille ?
Pippo : c'est plus douloureux que grave, ne t'inquiète ps.
Cornus : ce qui m'a le plus surpris, c'est de voir la salle vide, alors qu'en temps ordinaire, ça regorge de monde.
Tu sais que tu fais peur, avec un tel billet ! Pas seulement pour le service public.
A Bruxelles, où je suis devenu un bon client des hôpitaux et cliniques (ça va mieux, je tiens à le dire d'emblée), je ne constate pas de délabrement, mais il est devenu difficile de trouver des soignants.
Cordialement.
Pippo : j'ai même entendu à la radio qu'en France, une certaine partie du personnel hospitalier comptait changer de profession après ce qu'ils viennent de vivre.
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