Ainsi, cet après-midi ai-je encore un peu avancé dans ma quête des ours et des lions, en me fixant comme objectifs ceux que l'on ne peut voir en fin de semaine parce qu'ils sont enfermés soit dans des banques (LCL) soit surtout dans les mairies. J'ai donc joyeusement pédalé de la rue de la République à la mairie du 6°, puis retraversé le 3° pour arriver à celle du 7°, puis direction plein est jusqu'à celle du 8°. De quoi fatiguer les cuisses et avaler une bonne dose de pollution automobile. Il ne reste plus que 8 animaux à débusquer.
Mais ce qui m'a frappé et dont je voulais parler, c'est le changement très rapide de la ville en ce moment. Lyon est restée confortablement enveloppée de ses brouillards et de ses traditions pendant des lustres. Je pense pouvoir dire que l'on s'y faisait une gloire de l'immobilisme.
Après la période n'importe quoi de Pradel, béton et compagnie, la Capitale des Gaules a avoué l'ambition de devenir une grande métropole européenne. Personnellement, je n'y croyais pas. Cette mégalomanie prêtait à rire. Eh bien, je pense que j'avais tort. Lyon en ce moment bouge comme jamais auparavant. Bien sûr culturellement, mais surtout dans son urbanisme.

Même la place Maréchal Liautey, un des coeurs du 6° très traditionnel n'a pu résister à un coup de jeune (un coup d'appareils de chantier, de palissades et de gadoue pour l'instant).
Et puis une bonne partie de la ville a été classée au patrimoine mondial de l'Unesco, et j'ai cru remarquer que l'appellation draine un nombre de plus en plus considérable de touristes.
Je trouve très belles la plupart des transformations de la ville. D'autant que, lorsqu'on en a assez du changement et de la nouveauté, on peut toujours s'arrêter sur un des nombreux ponts du Rhône et, outre sa "grande ire" saisonnière, contempler le panorama si beau, si doux.

1 commentaire:
Vos billets sur Lyon sont sont prêts à nous faire aimer la ville...Je découvre cette expo urbaine d'ours et de lions sur votre blog. Aurais-je temps de flâner dans ses rues ? Par procuration peut être, merci Potomac.
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