samedi 21 juin 2008

Après-midi: les Invites.

Passé avec J., sa femme et son fils aux Invites de Villeurbanne. Les Invites sont un festival des arts de rue, musique, textes, théâtre, etc. qui existe depuis sept ans, sous différents noms selon les années et où je me rends pour la première fois.

Coup de chance extraordinaire: le soleil est là, et bien là: plus de trente degrés. Les t-shits collent à la peau, mais ça fait du bien. Nous avons assisté à cinq ou six spectacles dont trois ou quatre de grande qualité.

Le premier donné par les six musiciens de la fanfare Tobrogoï qui disent avoir inventé un style musical: le tziganafricansound, mélange d'Afrique et d'Orient, très enlevé . Superbe et drôle, un peu déjanté mais très professionnel.



Le deuxième toujours Avenue Henri Barbusse (la rue des gratte-ciel): De Fakto, La belle Affaire. Aurel et Zak, deux hip hopers, tiennent un café et tentent à deux d'éviter toutes les embûches de leur métier. Dit comme ça, ça a l'air fade, et pourtant c'est à hurler de rire. La plaquette parle d'un univers à mi-chemin entre les Deschiens et les films muets, et elle a bien raison. Et chapeau bas pour la performance physique (surtout pas cette chaleur!)

C'est poétique et farfelu. Le final, surtout, sur la musique de 2001, Odyssée de l'Espace.



Un autre spectacle, sans doute le plus drôle: Cendrignon, par Carnage Productions. Trois filles revisitent le conte de Cendrillon et en font un festival de pitreries, de jeux de mots et de bonne humeur. Il y avait longtemps que je n'avais pas ri autant.

Le prince, suicidaire au début, obsédé sexuel à la fin.

La reine, sa mère, alcoolique. (Photo hors spectacle: j'avais aussi vue sur les "coulisses")

Les deux soeurs méchantes et Cendrillon, au fond.

Cendrillon et sa marraine, la fée, godiche.

Enfin le dernier: L'Elégance et la Beauté, par Jackie Star. Un peu long. Dommage aussi que ce spectacle, intéressant, s'enfonce en sa partie centrale dans la facilité et la vulgarité.

Pour finir, quelques photos des lieux et du public, histoire de donner des regrets à qui n'y était pas.

Déjà fatigués, alors qu'en tout début d'après-midi, rien n'est encore commencé.

Pour le plaisir des yeux.

Quelle chaleur. Soutiens-moi, chéri.

Une petite fille au chapeau vert dont je prendrais bien la place! Et là, vous ne voyez pas les yeux!

Mais le plus beau, c'était ça: le ciel.

Ce soir, j'ai bien envie d'y retourner. Sur la place Lazare Goujon, on donne OXC (Odyssée), opéra urbain par Lieux Publics et Cie. Ce devrait être intéressant, si j'en crois le petit résumé. Et puis, quand le fauve est lâché!

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