mardi 19 décembre 2023

A propos de la liberté de la presse

Lorsque ma petite sœur est morte, à Palavas,  mes parents avaient décidé de prévenir ma grand-mère "en présentiel", comme on dit aujourd'hui. Un coup de téléphone leur avait sans doute (et avec raison) paru trop rude. Mais à l'arrivée à Saint-Etienne, avec le cercueil, ils constatèrent qu'elle était déjà au courant. La presse locale en avait fait un article. Qui les avait prévenus, comment l'avaient-ils su, nous ne l'avons jamais su. Et de quel droit avaient-ils écrit cet article, sans aucun contact avec la famille ? Ma pauvre grand-mère l'avait reçu en pleine poire, sans 'y attendre puisqu'il s'agissait d'un accident. Alors, bien que totalement favorable à la liberté de la presse, je pense que, parfois, un peu de décence ne ferait pas de mal.

4 commentaires:

Cornus a dit…

Ah oui, ça alors... Si ce n'est pas la famille, ce sont peut-être les journalistes entre Palavas et Saint-Étienne car à Palavas, il y avait sûrement eu un article et ils devaient se prévenir connaissant l'origine de la famille ?

Cornus a dit…

Ah oui, ça alors... Si ce n'est pas la famille, ce sont peut-être les journalistes entre Palavas et Saint-Étienne car à Palavas, il y avait sûrement eu un article et ils devaient se prévenir connaissant l'origine de la famille ? En tout cas, cela confirme ce que tu dis. Car j'imagine que ce n'était pas dans les avis d'obsèques ?

Bleck a dit…

C'est terrible ce que tu racontes là.

Bleck

Calyste a dit…

Cornus : je n'ai jamais su et maintenant, je suis passé à autre chose.

Bleck : c'est pourtant la stricte vérité, hélas.