En France ou en Europe

Maria, notre ancienne femme de ménage à Pierre et à moi, devenue depuis bien longtemps une amie, a perdu son fils âgé de 51 ans, la semaine dernière. Je suis allé hier à son enterrement dans le Beaujolais, dans un village  où Pierre, il y a des années, avait marié le fils de l'une de mes collègues et amies. Et l'histoire a bafouillé !

Pour le mariage, nous étions arrivés en retard à cause d'un ami anglais peu soucieux de la ponctualité. Hier, ce fut pire. Je n'ai pu accéder au tunnel de Fourvière et ai dû traverser toute la ville par conséquent bien embouteillée. Résultat : 30 minutes de retard ! La messe était presque finie quand je suis entré dans l'église. 

Mais j'ai été rasséréné par la rencontre d'anciennes collègues du LEP qui avaient été les professeurs de Jean-Charles. Toutes ont aujourd’hui plus de soixante-dix ans mais se portent encore bien. Un vrai plaisir de les revoir. Et puis, au cimetière, j'ai longuement bavardé avec un ancien élève du collège, le beau-frère du mort, que je n'avait pas revu depuis ses études. Il est aujourd'hui installé à Madrid où il dirige une école privée après avoir été prof d'histoire-géographie en France. Il m'a proposé de le contacter si je désirais visiter cette capitale que je ne connais pas. Moi qui rêve depuis des années de mettre les pieds au Prado !

Alors voilà, les petits sont devenus grands et ont essaimé un peu partout en Europe, l'un en Scandinavie, l'autre en Italie, un troisième en Espagne ... 

Et, dernière surprise, j'en ai même un qui fait une émission hebdomadaire sur France-Inter, le dimanche matin : On va déguster ! Son nom m'avait depuis longtemps mis la puce à l'oreille, son lieu de naissance m'avait conforté dans cette impression de le connaître. J'en ai eu la confirmation hier. Il s'agit de François-Régis Gaudry.