Lorsque j'étais plus jeune, je lisais toujours un livre d'un bout à l'autre, même s'il ne me plaisait que modérément. Aujourd'hui, plus de temps à perdre , d'autant si je vois ce que je n'ai pas lu et ce qui traîne chez moi. Alors si, au bout d'une centaine de pages, je n'accroche pas, je laisse tomber, sans regrets. Ainsi le dernier entrepris : Les Enfants Tanner,de Robert Walser.
Auparavant, il y avait eu :
- Eugénie Grandet (Balzac)
- L’Éducation sentimentale (Flaubert)
- L'Art de la joie (Goliarda Sapienza)
- Ulysse (Joyce)
- Au-dessous du volcan (Malcom Lowry)
- La Puissance des ténèbres (Anthony Burgess)
Et sans doute un ou deux autres, que j'ai oubliés, somme toute assez peu au vu de ce que j'ai avalé ...
5 commentaires:
Balzac je crois que je n'ai pas réussi à en lire un seul en entier. Ah si peut-être Les Chouans.
Goliarda Sapienza, lu en entier mais ce fut un vrai pensum. 600 pages quand même !!! je voulais comprendre pourquoi ça me déplaisait tellement alors que tout le monde autour de moi en était fou.
Ulysse, relu plusieurs fois, mais toujours par petits bouts.
Les deux premiers sont des "grands classiques" que je ne connais pas, le deuxième surtout où quelque part les profs du secondaire avaient fait l'apologie : et s'ils ne l'avaient pas lu non plus ? 😂 Quoi de pire que les listes de "livres à lire absolument", sans explications à l'époque. Pour moi, ce n'est pas une notion de "temps à perdre" mais plutôt de "temps à s'emmerder dont on pourrait se passer", mais tu as mille fois raison et je pense qu'il faudrait arriver à le dire aux élèves. Bon évidemment, abandonner au bout de trois pages, c'est peut-être dommage ; prendre un autre livre et ne pas passer la page deux... A contrario, le "zapping", c'est aussi un handicap sérieux, notoirement à notre époque.
Plume : Balzac a été la passion de mon adolescence. J'ai commencé par Illusions perdues, et puis j'en ai lu, j'en ai lu, j'en ai lu ...
Cornus : c'est exactement ce que je disais à mes élèves, ou alors, parfois, de sauter quelques pages. Évidemment pas pour les œuvres au programme !
Calyste> Cela ne m'étonne pas de toi... Tes élèves avaient la chance de t'avoir et c'est sûrement pour ça que certains te le rendent bien, longtemps après.
Cornus : grâce à ça, j'en ai au moins amené un à la lecture, qui y était complètement hermétique.
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