A vingt heures, j'étais à l'amphithéâtre des berges du Rhône. Il faudra d'ailleurs que Lyon veille à ne pas galvauder en l'employant trop souvent ce mot d'amphithéâtre: il y avait celui des Trois Gaules, le vrai, le romain, à la Croix-Rousse; puis est apparu l'Amphithéâtre, la nouvelle salle de spectacles et de congrès à la Cité Internationale, près du parc de la Tête d'Or, et voici maintenant celui des berges du Rhône.
De quoi s'agit-il exactement? De l'aménagement, très réussi à mon goût, des anciens parkings automobiles sur les quais du fleuve en esplanades et plans d'eau ou de végétation. De cet endroit, on a un panorama magnifique sur le Rhône et l'Hôtel-Dieu de Soufflot au premier plan, et, derrière, sur la colline de Fourvière.
Je voulais assister au spectacle proposé par le Théâtre des Asphodèles, dans le cadre de Tout l'monde dehors: Arlequin navigue en Chine. Je l'ai vu mais j'ai vu aussi beaucoup d'autre choses.

Et puis, la splendeur du coucher de soleil, là-haut, derrière "la colline qui prie", jouant avec la coupole de Soufflot, les quatre tours de Fourvière et inondant la ville d'une ultime rasade de lumière florentine.

Pas un temps mort, du rire sans arrêt, beauté des costumes et de la mise en scène avec pourtant des décors succincts, plaisir des langues diverses employées,en particulier l'italien, avec pour moi le privilège de l'entendre.

(Le spectacle Arlequin navigue en Chine se rejoue le mardi 29 juillet, place du Lac (3°arrdt,tout près de l'entrée sud du centre commercial de la Part-Dieu) de 20h à 22h. Lyonnais, ne manquez pas ça!)
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